Saint-Sauveur comme destination touristique
La Ville de Saint-Sauveur, à quelques dizaines de kilomètres de Montréal et à laquelle on accède par la route 117, est une destination de fin de semaine pour bien des Montréalaises et Montréalais tant l’été que l’hiver.
En plus d’une magnifique église avec des vitraux représentant des oiseaux, la ville loge la station de ski alpin du Mont Saint-Sauveur, l’un des centres de ski les plus connus au Québec, avec la première remontée mécanique en Amérique du Nord, construite en 1934. La station offre pendant l’été des divertissements dans le vaste parc aquatique. La saison de ski débute ici en novembre pour se terminer en mai, mais tout dépend de l’année et maintenant, avec les changements de climat, qui sait ce qui se passera.
La station de ski offre des services de garderie pour les skieurs. Le ski de soirée est offert aussi jusqu’à 22 heures ou plus tard.
Une navette gratuite lie la station du Mont Saint–Sauveur avec la ville de Saint-Sauveur et avec d’autres stations de ski aux alentours.
Historique de Saint-Sauveur
Au nord de Mille-Îles et au sud de Sainte-Adèle a été implantée Saint-Sauveur, à 65 km de Montréal et à 21 km de Saint-Jérôme, à proximité de la rivière du Nord. Le territoire compte nombre de plans d’eau, connus comme les lacs Millette, Breton, des Chats, à chaque année. Le caractère montagneux et boisé de cet espace constitue également un puissant attrait pour les chasseurs à l’automne. Des colons censitaires du dernier seigneur des Mille-Îles ont défriché le territoire à compter de 1835, en provenance de la plaine de Montréal, de même que de Saint-Jérôme, Saint-Eustache, Saint-Hermas, Sainte-Scholastique et Saint-Janvier. Dès 1850, la mission de La Circoncision voyait le jour dont le nom a bientôt été supplanté par Saint-Sauveur, peut-être pour des motifs de pudeur, bien que le 1er janvier constitue l’anniversaire du Sauveur aussi bien que le rappel de cette pratique juive à laquelle ses parents ont tout naturellement sacrifié.
Par ailleurs, monseigneur Bourget, qui a délivré le décret d’érection, entretenait une dévotion toute particulière à l’endroit du Sauveur. Détachée de Saint-Jérôme, d’une partie du canton d’Abercromby et de la seigneurie des Mille-Îles, la paroisse de Saint-Sauveur était officiellement érigée civilement en 1853, canoniquement l’année suivante, avant de devenir municipalité en 1855.
Les municipalités de Shawbridge (1909) et de Mont-Gabriel (1955) se détacheront successivement de Saint-Sauveur. Le bureau de poste desservant la localité à porté le nom de Saint-Sauveur-des-Montagnes de 1875 à 1957, évoquant la présence des Laurentides qui entourent le territoire, avant de céder la place à Saint-Sauveur-des-Monts, son appellation présente. De vocation essentiellement agricole jadis, cette municipalité est devenue un véritable paradis des sports tant d’hiver que d’été, caractéristique largement publicisée de la spécificité sauveroise.
Saint-Sauveur-des-Monts
Enclavée dans la partie nord-est du territoire de Saint-Sauveur dont elle a été détachée entre 1906 et 2003, Saint-Sauveur-des-Monts couvre une étendue d’à peine 4 km2, soit onze fois moins que celle de la municipalité mère, alors que sa population et de 30% plus élevée.
En sa qualité de municipalité de village, Saint-Sauveur-des-Monts offre de multiples services aux skieurs qui envahissent les pentes de ski dès le retour de la manne blanche. Cette caractéristique saint-sauveuroise revêt une telle importance localement que l’on a surnommé l’endroit la Vallée des étoiles, allusion aux pentes de ski généreusement illuminées qui brillent jusqu’à tard dans la nuit. On y dénombre plusieurs hôtels, commerces, boutiques pour faciliter et agrémenter le séjour des nombreux visiteurs.
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