
Voyage à Pointe-aux-Outardes
L’attrait principal du village de Pointe-aux-Outardes qui se trouve à peine 25 kilomètres de Baie-Comeau, est son Parc nature de Pointe-aux-Outardes qui abrite plus de deux cents espèces d’oiseaux et qui a une renommée internationale. Ce parc, situé dans l’estuaire du Saint-Laurent, est un site de migration et de nidification de la moitié des oiseaux du Québec.
Des kilomètres de sentiers, recouverts de bois ont été aménagés dans la par cet les visiteurs découvrent la beauté des paysages de la Côte-Nord en les parcourant.
Le pont couvert de Baie-St-Ludger, l’un des plus anciens ponts couverts au Québec mérite il aussi l’attention des vacanciers.
Le site du Vieux quai a été aménagé afin de faciliter l’accès aux plages de sable et pour pratiquer la planche à voile, le kayak, le canot, le sea-doo et autres sports aquatiques.
Pour l’hébergement, il y a des gîtes et des campings longeant le fleuve Saint-Laurent.
Hameau Baie-Saint-Ludger
Le hameau de Baie-Saint-Ludger identifie un modeste peuplement riverain du sud de la péninsule de Manicouagan, situé à Pointe-aux-Outardes, à quelque 25 km à l’ouest de Baie-Comeau, dans la région de la Moyenne-Côte-Nord. Connue auparavant sous le nom d’Anse-des-Petites-Rivières, l’agglomération a adopté en 1939 le prénom du premier missionnaire colonisateur de l’endroit, le père Ludger Lebel (1900-1963), eudiste, qui a desservi la petite communauté d’origine acadienne de 1932 à 1936. Le bureau de poste de Baie-Saint-Ludger a été en service de 1939 à 1959. Les Montagnais désignent ce lieu sous les noms de Tshipputsishkannis, qui signifie prendre l’outarde des deux côtés, et Ka-uâtnâkankshkât, lieu entouré de mélèzes.
Canton de Valois
Ce canton, qui contient plus d’eau que de terre, est arrosé par la rivière Seignelay et de réservoir Manicouagan dans lequel elle se déverse par la rivière Mouchalagane. Il se situe à quelque 265 km au nord de Baie-Comeau. Il est arrosé par plusieurs petits ruisseaux et il s’élève, par monts et par vaux, jusqu’à 899 m d’altitude. On a attribué en 1962 à ce canton le nom de Joseph-Moïse Valois (1836-1905), libraire-éditeur né à Pointe-Claire. Notaire, il fut l’associé du libraire Joseph-Odilon Beauchemin et dirigea les éditions de la maison Beauchemin & Valois. On lui doit plusieurs rééditions importantes, celle du Journal des Jésuites (1892) notamment, conforme à l’édition de l’abbé Laverdière datant de 1871. Le canton a été proclamé en 1965.
Historique de la municipalité de Pointe-aux-Outardes
Dans leur migration annuelle, les outardes (ou grandes bernaches du Canada) et les oies blanches empruntent, à haute altitude, le couloir de la rivière Manicouagan.
Comme elles fréquentent la pointe qui forme la partie ouest de la péninsule de Manicouagan, s’étirant dans la baie aux Outardes, celle-ci a reçu tout naturellement l’appellation de Pointe aux Outardes, étendue au bureau de poste (1910) et à la municipalité de village créée à cet endroit en 1964. D’ailleurs, les lieux portent le nom montagnais de Pietipistu Neshkau, « pointe de la rivière la perdrix », lequel corrobore l’explication avancée plus haut, puisqu’il s’agit également d’un oiseau que les traducteurs des langues amérindiennes ont pu confondre.
Le constituant Outardes, dont on a tiré la dénomination des citoyens, les Outardéens, identifié un oiseau de grande taille, caractérisé par sa tête et son long cou noirs, ainsi que sa gorge blanche. À noter que cette appellation figure sur une carte de Bellin de 1744. On rencontre le terme Outardes pour identifier une rivière de ce secteur sur la carte de Guérard de 1631 et sur celle de Franquelin de 1685 notamment. Située à 182 km à l’est de Tadoussac et à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Baie-Comeau sur la Côte-Nord, cette localité est bordée d’un côté par le fleuve et de l’autre par la rivière aux Outardes. En plus d’y trouver l’une des plus importantes usines de sciage de bois de l’est du Canada, la scierie des Outardes, on y découvre une exceptionnelle richesse floristique et faunique. Entre autres, un marais salin y sert de lieu de rassemblement à plus de 175 espèces d’oiseaux.

Parc nature de Pointe-aux-Outardes. Crédit photo – site Web du parc.
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