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Des places pour la pêche

Des places pour la pêche

Encore des places libres pour la pêche

À la recherche de l’oxygène

Au printemps, quand l’épaisse couche de glace qui recouvre la surface des plans d’eau disparaît, les poissons recherchent ce dont ils ont été tant privés durant les longs mois d’hiver: une eau bien oxygénée.

Pêchez au bon endroit: en ruisseau ou en rivière, lancez vos appâts non loin des rapides, où l’eau est bien oxygénée parce que bien brassée. Les poissons sont là où le courant ralentit, pour profiter de l’oxygénation mais aussi du fait que l’eau haute charrie quantité de proies arrachées aux berges inondées.

Si vous pêchez dans un lac, fréquentez les environs de la charge du lac: les poissons, affamés en sortant de leur léthargie hivernale, y recherchent une eau oxygénée mais aussi les petits poissons qui y frayent.

Enfin, les truites mouchetées recherchent une eau leur offrant la meilleure température possible : entre 45’ et 55° F. (entre 8° et 123 C). C’est lorsque la température atteint ces degrés là qu’elles s’activent le plus. En début de saison, les chances que l’eau atteigne ces températures-là sont meilleures dans les baies moins profondes, surtout si le soleil réchauffe le plan d’eau quelques heures chaque jour.

La pêche en étang

En attendant de faire les premières vraies excursions de pêche de la saison, pourquoi ne prendriez-vous pas votre mal en patience en fréquentant les étangs de pêche, les étangs de ferme, les établissements piscicoles? Photo d’Oleg Malino.Vous pourriez ainsi tester votre équipement de pêche avant les grandes excursions plus coûteuses. Vous pourriez aiguiser vos réflexes quand le poisson mord. La visite d’un établissement piscicole, en compagnie des membres de votre famille, vous donnera l’occasion d’initier votre conjoint et vos enfants à cette merveilleuse activité de la pêche à la ligne, sans qu’il vous en coûte une fortune

Pour pêcher dans les étangs des établissements piscicoles reconnus, il n’est pas nécessaire de détenir un permis de pêche. La prise des poissons y est permise à l’année, sans limite. Dans quelques années, quand vous commencerez à vous faire vieux, vous serez bien heureux d’avoir vos enfants comme compagnons de pèche.

Explorez votre territoire

Les pêcheurs les plus chanceux ne sont pas nécessairement ceux qui possèdent un équipement dispendieux ou qui maîtrisent bien toutes les techniques de pêche.

Dans bien des cas, ce sont ceux qui connaissent parfaitement le territoire fréquenté qui ont du succès. Ils ont exploré à fond une région pour en découvrir les meilleurs coins de pêche.

Il n’appartient qu’à vous de connaître la chance : n’hésitez pas à faire du « portage » pour vous éloigner des chemins et des lacs les plus fréquentés. Procurez-vous une bonne boussole et familiarisez-vous avec son maniement. Habituez-vous à la lecture des cartes topographiques. Vous posséderez bientôt, vous aussi, vos coins de pêche secrets!

Le permis de pêche: partout et toujours

Vous devez porter votre permis sur vous lorsque vous péchez toutes les espèces de poissons, dans tous les ruisseaux, rivières et lacs du Québec, que ce soit dans un parc fédéral, un parc provincial, une réserve faunique gouvernementale, une ZEC, une pourvoirie ou même dans un territoire « libre » ou privé.

Des exceptions ? Évidemment, mais rares : lorsque vous péchez dans un étang de ferme ou un établissement piscicole reconnu par le MLCP ; lorsque vous pêchez le poulamon et l’éperlan dans le fleuve et ses affluents, à l’est du pont Laviolette de Trois-Rivières ; lorsque vous pêchez des poissons des espèces autres que le saumon atlantique dans la zone provinciale de pêche no 21 (le fleuve et la rivière Saguenay au sud du pont Dubuc de Chicoutimi) ainsi que dans les rivières de la zone no 01 (Gaspésie) entre la route no 132 et la mer.

En 1992-1993, le permis provincial général de pèche sportive à la ligne coûte 10,60 $, si vous êtes âgé de moins de 65 ans, et 6,92 $, si vous êtes âgé de 65 ans et plus. Toutes les taxes applicables sont évidemment en sus, voyons donc…

Mais n’oubliez pas que le permis peut être familial, c’est-à-dire qu’il autorise le détenteur à faire pécher « sur » son permis son conjoint et ses enfants âgés de moins de 18 ans, à la condition que le nombre total de poissons pris chaque jour ne dépasse pas la limite quotidienne autorisée de prises pour un seul permis.

C’est aussi le cas des enfants âgés de moins de 18 ans faisant partie d’un groupe organisé, à la condition que le groupe soit sous la surveillance d’une personne âgée de 18 ans ou plus détenant son permis.

(Ce texte paru dans Le Soleil, cahier spécial, date du 23 avril 1992).

Voir aussi :

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En attendant de faire les premières vraies excursions de pêche de la saison, pourquoi ne prendriez-vous pas votre mal en patience en fréquentant les étangs de pêche, les étangs de ferme, les établissements piscicoles? Photo d’Oleg Malino.

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