Voyage à la municipalité de Maria
Située au cour de la Baie des Chaleurs, la municipalité de Maria présente un environnement étonnant et plein d’attraits naturels.
Son réseau de sentiers de randonnée pédestre est d’une longueur de plus de 30 kilomètres avec des vues incomparables sur la Baie des Chaleurs, les côtes de la Gaspésie et des régions de Nouveau-Brunswick.
Ce réseau offre des circuits pour toute la famille ou pour les experts. De nombreux ponts, des escaliers, de magnifiques belvédères, conduisent jusqu’aux sommets du mont Saint-Joseph, dont le point le plus haut est de 555 mètres et du mont Carleton, encore plus haut, de 613 mètres.
Il y en a aussi plusieurs chutes, cascades et une flore diversifiée, représentée par la forêt mixte de feuillus et de conifères.
Quelques panneaux d’interprétation racontent l’histoire de la région, tels que le site patrimonial du Moulin à Garant ( Le Grand Sault ) et le site de l’écrasement d’un avion dans Les Rescapés.
Une tour d’observation aux Rescapés, un oratoire au sommet du Mont Saint-Joseph et autres attraits complémentent le paysage.
Il y existe également un circuit de vélo de montagne – Les Chênes : route Deschênes qui est un circuit fermé d’une longueur de 3 kilomètres, rang 4, « intermédiaire et avancé ».
De nombreux autres attraits sont offerts par Maria. N’oubliez pas qu’à Carleton, la ville voisine de Maria, il y a d’autres attraits…
Canton Maria
Borné au sud par la baie des Chaleurs et, à l’est, par la rivière Cascapédia, ce canton comprend le secteur est de la ville de Carleton, la municipalité de Maria (1845), ainsi que la réserve indienne de Gesgapegiag (1860). Cette division territoriale est située à 70 kilomètres à l’est de la municipalité de Matapédia. Le canton de Maria, désigne en même temps que celui de Carleton, rappelle Lady Maria Effingham, épouse du gouverneur en chef Guy Carleton, lord Dorchester, ils se sont rendus à Tracadièche (aujourd’hui Carleton) à l’époque où s’y établissaient les Loyalistes. Proclamé en 1842.
Historique de la municipalité de Maria
Il faut remonter aussi loin que 1774, les Micmacs mis à part, pour retrouver les premiers habitants du territoire marien, des Loyalistes américains, chassés de leur patrie en 1775, des Écossais et des Irlandais. Celui-ci donne sur la baie des Chaleurs, en Gaspésie, entre New Richmond, à l’est, et Carleton, au sud-ouest.
La colonisation démarre vraiment en 1860 avec un groupe d’Acadiens qui s’y installent et fondent la paroisse de Sainte-Brigitte-de-Maria érigée canoniquement cette année-là. Anciennement identifiée comme Baie-Sainte-Hélène, Maria, dont le nom déjà attesté en 1815 chez Joseph Bouchette provient de celui du canton proclamé seulement en 1842, rappelle le souvenir de lady Maria Howard, troisième fille de Thomas Howard, 2e comte d’Effingham, qui épouse Guy Carleton – qui a donné son nom à la ville voisine – en 1772 et qui meurt en 1836. Ce dernier, devenu lord Dorchester (1724-1808), a été lieutenant-gouverneur du Québec (1766-1768), puis gouverneur en chef de cette même province de 1768 et de 1786 à 1796.
Carleton a séjourné à Tracadièche à l’époque à laquelle s’y établissent des Loyalistes. Le lieu est devenu Carleton et le canton voisin a pris le nom de son épouse. Les Micmacs identifiaient l’endroit comme Gesgapegiag, « forts courants. » Après avoir détenu le statut de municipalité de canton de 1845 à 1977, Maria répond depuis à celui de municipalité sans autre désignation. La population micmaque est importante et la présence de la réserve indienne de Gesgapegiag, anciennement Maria, qui remonte à la mission de 1810, avec son église en forme de tipi caractéristique des Amérindiens de l’Ouest canadien, attire de nombreux touristes. Autre facteur touristique significatif, l’existence d’une colonie de goélands, de pluviers, de bécasseaux et de hérons, transposée dans l’odonymie locale.
Les Mariens ont reçu le surnom de Bouts de ligne, parce que anciennement le chemin de fer ne se rendait pas plus loin.
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