Destination du voyage : Visiter Belleterre
Le village de Belleterre dans l’Abitibi-Témiscamingue est exceptionnel. En effet, même son nom reflète la réalité et en une visite à Belleterre, vous tomberez amoureux de ce village.
Belleterre vit du tourisme, de la chasse, de la pêche et d’autres opportunités de la forêt. En hiver, des motoneigistes et des amateurs de quad font de Belleterre leur quartier général.
Parmi les attraits touristiques, on retrouve dans les locaux de l’école Saint-André, une belle maquette de 4 mètres sur 5 mètres de la municipalité de Belleterre dans les années 1960. C’est une véritable œuvre d’art, créée par les professeurs et les étudiants du primaire pour le 50e anniversaire de Belleterre en 1992. De plus, l’exposition permanente de photos historiques témoignant de la vie locale des origines de la ville à nos jours est offerte aux visiteurs, dans la bibliothèque de l’école
De nombreux lacs et pourvoiries entourent le village de Belleterre qui possède en plus des courts de tennis, un parc municipal, un terrain de base-ball, une patinoire extérieure et trois clubs : club de Curling, club de Motoneige et club de Tissage.
L’originalité du lieu : la forêt de Belleterre abrite certaines espèces de colibri qui n’apparaissent pas dans les autres forêts du Québec.
Lac à la Vase
Ce petit lac, d’à peine 0,5 km2 de superficie, se trouve sur le territoire de la ville de Belleterre, au Témiscamingue, au sud et à mi-chemin de la route 3282 menant de Latulipe à Belleterre. Le nom de Lac à la Vase apparaît pour la première fois en 1948 sur la carte du canton de Blondeau. Toutefois, c’est sous la forme L. Mud qu’il est connu initialement puisque la carte régionale Témiscamingue et Abitibi de 1942 le désigne ainsi.
En raison notamment de l’envasement c’est-à-dire du dépôt de terre ou de matières organiques au fond d’eaux calmes, explicable généralement par les conditions topographiques locales, plus de 125 lacs québécois portent aujourd’hui, dans leur désignation officielle, un mot qui fait allusion à la vase. Selon que l’on s’exprime en français, en anglais ou dans une langue amérindienne, on retrouve les formes Lac Vase, à la Vase, de Vase, de la Vase, la Vase, des Vases, Lac Vaseux, Lac Mud, Kapikakamaci (lac brouillé), Kapikamit Miskumi Nipi (lac à l’eau vaseuse), Kawiyakach Sakahikan (lac sale, boueux) et Yamachiche (de la boue, de la vase).
Canton de Guillet
De forme régulière, ce canton situé à environ 60 km à l’est du lac Témiscamingue est arrosé par le lac Devlin et la baie Storey ainsi que par le lac aux Sables qui baigne la municipalité de Belleterre. Son terrain, couvert de nombreux plans d’eau uniformément distribués, varie entre 320 et 430 m d’altitude. Cette division géographique doit son nom à Paul Guillet (1690-1753), fils de Mathurin Guillet et de Marie-Charlotte Lemoyne. Il a été employé comme premier fermier du poste de Témiscamingue, le deuxième poste de traite établi à la baie des Pères, de 1720 à 1724. Il a en outre été propriétaire d’une terre dans l’une des petites îles de la seigneurie de l’Île-Perrot et d’une autres dans la seigneurie de l’Île-de-Montréal. Le choix de cette appellation remonte à 1926. Proclamé en 1936.
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