Attraits de Batiscan

Attraits touristiques de la municipalité de Batiscan

La municipalité de Batiscan est située en bordure du fleuve Saint-Laurent à moins de 30 minutes de Trois-Rivières et à une heure de Québec.

 Cette petite municipalité réalise de nombreux projets afin d’améliorer la qualité des services municipaux et la qualité de vie des résidents. Par exemple, la mairie de Batiscan essaie de ne pas hausser les taxes foncières ni les taxes de services.

Parmi les priorités de la mairie se trouvent l’amélioration des services municipaux, le remplacement de la conduite d’aqueduc dans le centre du village, la révision des règlements d’urbanisme et le développement résidentiel. Il est certain que ces réalisations contribueront à l’agrandissement de la municipalité.

À Batiscan, on trouve plusieurs lieux patrimoniaux :

  • Le hangar maritime, situé sur le quai de Batiscan ;
  • L’Office des Signaux (Bureau de signalisation) qui offre en saison estivale une programmation sur les communications maritimes, telles que les drapeaux de sémaphore, les signes visuels et la télégraphie. Ce Bureau fonctionna à Batiscan, parce que la municipalité fut désignés comme site stratégique sur le fleuve ;
  • Le vieux presbytère de Batiscan construit en 1816, présentant l’histoire et la biographie du curé Wenceslas Théophilas Fréchett qui occupa la chaire paroissiale pendant plus de 30 ans, une période très longue à l’époque et qui marqua toute une époque de l’histoire de la communauté. Le vieux presbytère de Batiscan offre également un aperçu du quotidien d’un curé de campagne au milieu du XIXe siècle et de la vie paroissiale d’antan ;
  • Le parc qui témoigne du patrimoine religieux de Batiscan et le Calvaire Lacoursière, où on trouve des panneaux historiques.

C’est la Corporation touristique de Batiscan qui assure la gestion du Bureau d’Accueil touristique.

Lac Main de Fer

Ce lac étroit qui atteint presque 1 km de longueur occupe les replis laurentiens à une hauteur de 396 m. Il s’écoule au sud par un mince filet d’eau vers la rivière Blanche, affluent de la rivière Batiscan. Nul ne pourrait deviner la signification de ce nom géographique, si ce lac n’était pas situé dans le canton de Tonty. Le toponyme Main de Fer, qui semble postérieur à l’année 1941, est le surnom attribué au fidèle compagnon de Robert Cavelier de La Salle, Henry de Tonty (vers 1650-1704), à qui fut posée une main artificielle à la suite d’un accident survenu au siège de Messine, en 1677, soit un an avant son arrivée à Québec. Ce personnage haut en couleur est donc honoré par son nom et son surnom, fait rare dans la toponymie québécoise. Variante : Lac Castor.

L’Île-Saint-Éloi

Le lieu-dit de L’Île-Saint-Éloi s’étend sur la rive nord du Saint-Laurent, à 3 km au sud de Batiscan. Des marais et un ruisseau portent également cette appellation. Ce lieu tire son nom de l’île Saint-Éloi mentionnée par les historiens, les géographes et les chroniqueurs, dès le XVIIe siècle. Cette dénomination est antérieure à la première exploration du Saint-Laurent par Samuel de Champlain puisque celui-ci écrit en 1603 : « Passant plus outre la rivière Sainte-Anne à Sainte-Anne-de-la-Pérade, nous rencontrâmes une isle qui s’appelle isle & la terre du Nord ». Ce territoire insulaire « d’environ une lieue de tour » selon Pierre Boucher (1664), est maintenant relié à la terre ferme. L’historien Charles-Honoré Cauchon, dit Laverdière écrit en 1870 : « Mais il y a apparence que le petit chenal qui la sépare de la côte nord, et qui porte encore le nom de Saint-Éloi, s’est exhaussé depuis le temps de Champlain. »

Quai de Batiscan
Quai de Batiscan. Photo de GrandQuebec.com.

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