Destinations touristiques au Québec : Voyage à Alma
Voyage à Alma : Alma est la principale ville de la région du Lac–Saint–Jean et la deuxième ville en importance de cette région. Étant située à la décharge du grand lac Saint-Jean (d’un diamètre de plus de trente kilomètres) Alma et les îles du lac offrent une variété d’expériences touristiques.
Alma, c’est le point de départ pour le circuit cyclable de la Véloroute des Bleuets.
De plus, d’Alma partent des routes offrant des randonnées de kayak dans les îles sur le lac Saint-Jean. Des forfaits de kayak de 3 jours et 2 nuits sont offerts.

Le Musée d’Histoire du Lac-Saint-Jean mérite bien une visite. Ce musée raconte toute l’histoire de la région. C’est la Société d’Histoire du Lac Saint-Jean qui le gère (Attention, le Musée d’histoire du Lac-Saint-Jean se relocalise et se trouve maintenant dans un édifice patrimonial, l’ancienne mairie de la ville d’Alma). Si vous pensez faire un périple sur le lac et ses alentours, on recommande de visiter ce beau musée pour découvrir les secrets de cette région.
Île d’Alma
Longue d’environ 13 kilomètres, large d’au plus 5 kilomètres et haute d’une centaine de mètres, l’Île d’Alma (Municipalité régionale de comté du Lac-Saint-Jean-Est) se situe à la sortie du lac Saint-Jean, entre la Grande Décharge, au nord, et la Petite Décharge, au sud. Moins habitée dans la moitié ouest où l’on trouve néanmoins des concentrations de maisons le long des chemins et au Bout-de-l’Île, elle a attiré la population surtout dans la moitié est où s’implante alors la partie nord de la ville d’Alma. C’est E.-A. Duberger dans un de ses rapports d’arpentage daté de 1861 qui suggère le nom de cette île.
Pointe des Américains
Située à l’extrémité sud-est de l’île d’Alma, à la confluence de la Grande et de la Petite Décharge, cette petite pointe fut acquise, en 1880, par un groupe d’amateurs de pêche des États-Unis. Le Club des Américains se composait alors de douze membres, provenant des États de New York et de Pennsylvanie et le président se nommait John H. Osborne.
Chaque année, à la mi-juin, le gardien écrivait au président. Il hissait le drapeau étoilé à son mât et se préparait à accueillir plusieurs membres du club dans un chalet rustique construit à cette fin. Après le départ du gardien Charles Pelletier, en 1910, les Américains ne sont pratiquement jamais revenus pêcher la ouananiche à cet endroit. L’activité touristique et sportive à la pointe des Américains a donc duré une trentaine d’années. Le nom est officiel depuis 1975.
Secteur de L’Isle-Maligne
Le nom d’Isle-Maligne servit à désigner la ville fondée en 1924 sur les rives de la Grande Décharge du lac Saint-Jean. Vers cette époque, la compagnie Saguenay Power avait décidé de s’installer dans la région d’Alma. Elle décide donc de construire un barrage et une centrale hydroélectrique (1923-1926) dans le voisinage de l’île Maligne. Cette île fut ainsi désignée par les premiers voyageurs. Ceux-ci, établis près des rapides de cette décharge, trouvaient l’accès à cette île difficile et plutôt dangereux.
C’est sur le pont de fer reliant l’île Maligne aux ateliers d’entretien de la centrale que le légendaire Alexis Lapointe, du Le Trotteur, aurait été happé par un convoi en 1924, année de la fondation de la ville. L’Alcan (Aluminium du Canada inc.) y construit, en 1943, une usine de production d’aluminium. À l’instar des villes voisines de Naudville et de Riverbend, la ville d’Alma annexe la ville-dortoir d’Isle-Maligne en 1962. Malgré cette fusion, le toponyme L’Isle-Maligne demeure connu. On l’utilise localement pour désigner un secteur urbain. Le mot isle est l’ancienne orthographe française employée jusqu’au XVIIIe siècle. Notamment dans les textes des premiers explorateurs.
Île Beemer
À l’embouchure de la Grande-Décharge, tronçon du Saguenay déchargeant le lac Saint-Jean, émergent plusieurs îles dont la plus étendue est l’île Beemer. Elle se rattache au secteur de Delisle, aujourd’hui, rattaché à Alma, à 20 km au nord-ouest de l’île. Immédiatement au nord-ouest de l’île Beemer, un îlot se nomme Petite île Beemer. Ces deux entités géographiques doivent leur nom à Horace Jansen Beemer. Il fut un ingénieur et entrepreneur américain, décédé à Londres, en Angleterre, en 1912.
Personnage important dans le monde des affaires et de la politique au Québec à la fin du XIXe siècle, Beemer a construit une partie de l’aqueduc de Québec. Aussi il participe à l’érection du chemin de fer du du Lac-Saint-Jean. En 1890, il fit ériger sur l’île qui porte son nom un spacieux établissement hôtelier. Cet établissement servait pour accueillir principalement des touristes américains friands de pêche à la ouananiche. Beemer était également propriétaire du Grand Hôtel de Roberval.
Pour en apprendre plus :
- Région administrative du Saguenay-Lac-Saint-Jean
- Attraits et patrimoine du Saguenay-Lac-Saint-Jean
- Société d’Histoire du Lac-Saint-Jean
- Véloroute des Bleuets
- Kayak et canot au Québec
- Maison à Alma
- Emploi à Alma