Municipalité d’Albertville et ses attraits touristiques
Voyage à Albertville : Le territoire de la municipalité d’Albertville est couvert de forêts de conifères et parsemé de plusieurs lacs, dont le lac Casgrain et le lac Matalik. La belle rivière Matalik le traverse.
La station du chemin de fer se trouve à une dizaine de kilomètres d’Albertville.
La beauté de ces forêts, lacs, rivières et montagnes – Albertville se trouve dans la partie plus haute de la Matapédia dans les Appalaches – est incomparable. On peut découvrir ces lieux en canot, c’est un site excellent pour les amateurs de sports aquatiques et pour ceux qui aiment les émotions fortes.
En général, la Matapédia est l’endroit désigné pour prendre un séjour de repos avec des services d’hébergement et de restauration convenant à tous les goûts.
En plus d’hôtels luxueux, il existe de nombreux campings, gîtes de voyageurs et auberges. Vous serez charmé et émerveillé par la nature.
Saint-Raphaël-d’Albertville
Située dans la partie sud de la MRC de La Matapédia, cette municipalité s’établit à une quinzaine de kilomètres d’Amqui, au sud-est de Saint-Léon-le-Grand. Son territoire, l’un des plus élevés de la vallée de la Matapédia. Elle comprend une partie dans les cantons de Humqui et de Matalik.
Le territoire compte quelques plans d’eau comme les lacs Casgrain, Matalik ainsi que des cours d’eau comme la rivière Matalik. Dénommé couramment Albertville, on désigne l’endroit Le Matalik, nom du canton, entre 1896 et 1913. Peuplé lentement, trois familles en 1899, neuf autres en 1910, il a bénéficié de l’apport de vingt familles beauceronnes et bellechassoises, envoyées par le Cercle de colonisation de Notre-Dame-du-Chemin de Québec.
*
Instaurée la mission en 1912, on la érige canoniquement et civilement en 1920 comme paroisse de Saint-Raphaël-d’Albertville. On reprendra ce nom en 1930 à l’occasion de la création de la municipalité de paroisse, détachée de Saint-Edmond-du-Lac-au-Saumon. On a mis ces lieux sous le patronage de l’archange Raphaël dont le nom signifie Dieu nous guérit. Associé à Gabriel et à Michel, archanges, il guérira Tobie l’Ancien de sa cécité.
On l’invoque comme protecteur des voyageurs. Le bureau de poste d’Albertville, créé en 1913, rappelle monseigneur André-Albert Blais (1842-1919), deuxième évêque de Rimouski (1891-1919). Sous sa gouverne, le nombre de paroisses et de missions peuplées de catholiques a doublé dans le diocèse. Les Albertvillois se sont très peu adonnés à la culture de la terre, préférant œuvrer dans le domaine de la coupe du bois. De nos jours, l’exploitation forestière et l’agriculture constituent les deux grandes richesses du milieu.