Vidéodisque interactif

Le vidéodisque interactif

Le vidéodisque s’apparente â un disque compact audio mais deux fois plus gros, capable d’enregistrer jusqu’à 24 000 images sous forme de films, diapositives, radiographies, etc. Ces images sont transmises sur un moniteur à l’aide d’un lecteur au laser semblable à ceux utilisés pour lire la musique sur les disques audio.

En couplant le vidéodisque avec un micro-ordinateur, muni d’un programme approprié, on obtient un système interactif offrant des possibilités quasiment illimitées pour l’enseignement individualisé.

Muni d’un tel équipement, le docteur Arto Démirjian, professeur à la Faculté de médecine dentaire, vient de faire la démonstration des possibilités de cette nouvelle technologie pour l’enseignement de la dentisterie, « Grâce à cette technologie, explique-t-il, l’étudiant peut aller au chapitre de son choix, revenir sur un passage qu’il n’a pas compris. »

Le programme lui pose des questions tandis que l’ordinateur note ses réponses et les garde en mémoire. II peut même conserver les notes de plusieurs étudiants. Le cours est également bilingue.

Le docteur Démirjian est le premier à l’Université de Montréal à appliquer cette technologie à l’enseignement. Si elle est peu connue au Canada, cette nouvelle technologie, créée au début des années 1980, connaît des développements fulgurants aux États-Unis ou elle est utilisée surtout par l’armée et les entreprises pour la formation du personnel. Mais elle pénètre de plus en plus l’enseignement universitaire, observe le chercheur au retour d’un congrès portant sur le vidéodisque interactif et ses applications en médecine, surtout pour la formation, qui se tenait à Orlando, en Floride. « II y a là un très gros marché », déclare le docteur Démirjian.

II constate que l’application du vidéodisque interactif à l’enseignement de la médecine dentaire est un terrain presque vierge puisqu’il est le seul, avec un autre collègue américain, à y travailler, II tiendra d’ailleurs un symposium sur le sujet lors du 66e colloque de l’Association internationale de recherche dentaire qu’il organise à Montréal cette semaine.

(Source : Forum, printemps 1988).

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En affaires, mentir n’est jamais nécessaire, rarement utile et toujours dangereux. (Auguste Detœuf, 1883-1947, essayiste et industriel français). Image : © de GrandQuebec.com.

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