P.E. Trudeau : Matière constitutionnelle. Si le Québec se sépare, ça ne sera pas un drame
Pierre Elliott Trudeau invite les Québécois à se brancher en matière constitutionnelle. Et s’ils optent pour l’indépendance, ce ne sera pas un drame, estime l’ancien premier ministre, qui n’aurait aucunement l’intention de quitter un Québec souverain.
« Si le Québec se sépare, il se sépare. Tout ce que je demande, c’est qu’il se décide, d’expliquer M. Trudeau. Moi, je n’irai pas me pendre au grenier si le Québec se sépare. Je continuerai de vivre dans ma maison de l’avenue des Pins. Et puis, j’irai à la campagne aussi. Mes filles continueront de parler français et d’étudier l’anglais. »
Bien que fédéraliste convaincu, l’ancien leader libéral se dit d’accord avec les gens d’affaires qui, en nombre croissant, dédramatisent les conséquences économiques de la souveraineté du Québec.
« Je suis de leur avis, je ne trouve pas ça dramatique », a convenu M. Trudeau, selon qui la séparation ne représente toutefois pas la bonne option.
(C’est arrivé le 21 mars 1990).
Voir aussi :
- Trudeau dit « Non » à Charlottetown
- Trudeau sur l’accord du Lac Meech
- Loi des mesures de guerre
- Nouvelle querelle Ottawa – Québec ?