Boum du tourisme de motoneige
Au tournant des années 1970, la motoneige était moins le fun, mais elle devient de plus en plus « sympa », après le succès du raid de motoneigistes Harricana qui confirme que le Québec est le centre mondial du tourisme de motoneige.
Le tourisme de motoneige est en pleine progression, un véritable boom. On ne tourne plus en rond sur un lac ou autour un chalet. Aujourd’hui, la motoneige sert davantage au voyage.
Avec un réseau unique au monde de 24500 kilomètres de sentiers balisés et inter-reliés, la motoneige attire aujourd’hui de nombreux voyageurs européens en mal d’aventure, d’immensité, d’hiver et de leur cabane à sucre au Canada.
Le nombre de motoneiges immatriculées au Québec regrimpe, passant de 70 800 en 1983 à plus de 86 000 l’an dernier. On est cependant encore loin du sommet de 210 000 immatriculations de 1979.
Près de 137 000 Québécois avaient pratiqué la motoneige en 1987, générant des revenus touristiques de 62 millions de dollars, tandis que les 8500 motoneigistes étrangers, américains pour la plupart, avait laissé 15 millions de dollars la même année, selon les derniers chiffres du ministère du Tourisme, mais ce nombre est à réviser à la hausse.
(Texte publié le 11 mars 1990 dans La Presse)
Voir aussi :
- Sport au Québec (l’index thématique)
- Motoneige dans le Grand Nord
- Motoneige dans Charlevoix
- Rassemblement des motoneigistes dans Charlevoix
- Histoire de la motoneige