Toronto, la meilleure

Toronto, la meilleure ville

Toronto, Londres, Singapour, Paris et Hong Kong sont les cinq villes internationales où il est le plus agréable de vivre, selon le magazine américain Fortune.

Mais c’est Toronto qui remporte la palme de la ville au monde où il fait bon vivre, notamment parce qu’il y est plus facile de concilier travail et famille.

Une centaine de villes figuraient sur la liste des candidates au titre. La qualité de vie offerte dans des villes canadiennes comme Montréal, Ottawa et Vancouver a été analysée, mais elles n’ont pas été jugées dignes de figurer dans les cinq premières.

Toronto, par contre, est citée pour sa « qualité de vie » : taux de criminalité très faible, propreté des rues, espaces verts, accès facile à l’art et à la culture.

«Le stéréotype de Toronto voulant que ce soit une villes ennuyante ne tient plus. La croissance des industries du spectacle, des télécommunications et des biotechnologies est liée au charme de la ville», dit Fortune qui rappelle que Toronto demeure la ville où les citoyens sont le plus en sécurité en Amérique du Nord, tout en ayant su conserver un centre-ville vivant.

vue de toronto
Vue de Toronto. Photographie : GrandQuebec.com.

« Les espaces verts sont importants à Toronto », note encore le magazine, en parlant de cette ville où «on fait un compte détaillé du nombre d’arbres» qui y poussent.

Toronto a aussi ses inconvénients, selon Fortune : le froid, des hivers humides et des taxes élevées. Mais le principal inconvénient, pour toutes ces grandes capitales, est le coût de la vie.

(D’après le magasin Fortune, édition du 20 octobre 1996).

Toronto, en Ontario, et ses nombreux quartiers

La métropole du Canada est en fait une mosaïque de villages débordants de vie.

Eh, bien… évitez les bouchons sur les grandes artères de la ville et profitez plutôt des promenades au cœur de ce Toronto qui bat au rythme de ses « villages » bien distincts. En voici quelques-uns :

Leslieville : rue Queen Est et rue Leslie – Il y a quelques années, lorsqu’on était en quête de musique grassroots ou de vêtements éclectiques confectionnés par la nouvelle garde de stylistes torontois, c’était sur la rue Queen Ouest que l’on se rendait. Mais avec l’arrivée dans ce quartier des grandes chaînes, les boutiques funky se sont déplacées vers l’est pour s’établir dans Leslieville. On y retrouve maintenant, parmi les garages reconvertis et les magasins généraux, d’élégants cafés, des ateliers coopératifs d’artistes et un brunch si délicieux que les gens acceptent patiemment de faire la queue, sourire aux lèvres, avant de passer à table. Ne pas oublier : ses penchants artistiques.

Church Wellesley Village : rue Church et rue Wellesley – Le pays est réputé pour son accueil des touristes gais, et Toronto a été la première ville d’Amérique du Nord à célébrer les mariages de personnes du même sexe. Pour ces raisons, la rue Church vaut le détour. Ses cafés qui donnent sur la rue sont des endroits de prédilection pour observer les passants. On y trouve de tout : fromageries, chocolatiers, studios de yoga et boîtes de nuit. Le village attire les gais, les hétéros et tous les autres. Passez y faire un tour durant la semaine de la fierté gaie (qui par hasard coïncide avec le G20) et retrouvez des familles de toutes sortes venues exprimer leur appui à la communauté. Ne pas oublier : son sens de l’humour.

Bloor-Yorkville : rue Bloor et Avenue Road – Ces rues sont parfaites pour s’y promener et observer. Les Torontois « tendance » fréquentent les jolis cafés et les terrasses ensoleillées de Bloor-Yorkville, entre deux boutiques de grands couturiers ou après un rendez-vous tant attendu chez le coiffeur. Jeans, bijoux et escarpins s’offrent aux acheteurs comme à ceux qui pratiquent le lèche-vitrines dans ce quartier de la ville limitrophe de la rue Bloor, que l’on surnomme à juste point le Mink Mile (l’avenue des visons). Remarquez les célébrités avec leurs sacs à main griffés bien en vue lorsqu’elles sont en ville pour le tournage d’un prochain grand succès hollywoodien. Ne pas oublier : ses lunettes de soleil à la Jackie Onassis (et son portefeuille).

Little India : rue Gerrard Est et avenue Greenwood – Lorsque l’Asie méridionale rencontre l’est de Toronto, c’est à s’y méprendre. En effet, dans le quadrilatère d’une demi-douzaine de rues qui marque le quartier Little India, le dépaysement est absolument délicieux. On y trouve des affiches de Bollywood, de magnifiques saris de soie et un amalgame de riches parfums, sons et saveurs (des restaurants aux supermarchés) de l’Inde et du Pakistan. En juillet, les résidents descendent dans la rue pour fêter le TD Canada Trust Festival of South Asia; si vous ne vous êtes jamais déhanché au son de la musique, c’est l’occasion. Vous ne pourrez plus vous arrêter. Ne pas oublier: sa volonté d’essayer quelque chose de nouveau.

Bloor West Village : rue Bloor Ouest et Runnymede Road – L’Europe de l’Est et ses racines s’étendent dans ce quartier d’une douzaine de pâtés de maisons à l’extrémité ouest de la ville. Authenticité culturelle, bortsch et pâtisseries viennoises sont au menu des restaurants. Mais on y trouve aussi de tout : des falafels moyen-orientaux aux chopes de bière du pub du quartier. Le secteur est devenu un favori des piétons, car pour fureter dans les boutiques de mode torontoises et internationales, mieux vaut ne pas s’encombrer d’une voiture. C’est également à pied qu’il faut suivre les familles et les propriétaires de chiens qui défilent en direction de High Park, histoire de profiter du vaste espace vert qui oxygène la ville dont le cœur bat si vite. Ne pas oublier : ses chaussures de marche et le goût de bien manger.

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