Terroristes s’en prennent aux athètes

Une attaque criminelle fait des dizaines de victimes aux Jeux olympiques de Munich

5 septembre 1972 : Aux Jeux olympiques de Munich, un groupe de terroriste assassine onze athlètes d’Israël. Quatre preneurs d’otages, des terroristes palestiniens (ces lâches se prennent toujours aux personnes innocentes) et un policier trouvent aussi la mort. Les bandits abattent les otages. Et les Jeux de Munich continuent.

Munich : Les meilleurs parmi les jeunes d’un peu tous les pays du monde, des milliers d’athlètes, le visage austère, faisant contraste avec l’éclat de leurs costumes nationaux, ont assisté ce matin au stade olympique de Munich au service funèbre des onze membres de l’équipe israélienne. Les terroristes d’un commando terroriste palestinien les avaient abattus quelques heures plus tôt, le 5 septembre 1972.

Le Dr. Gustavo Heineman, président de l’Allemagne de l’Ouest, le chancelier Willy Brandt et Avery Brundage, président du Comité international olympique, étaient du nombre des personnes qui ont assisté au service funèbre. Dix-huit morts. Tel est le bilan officiel de ces sanglants événements. Au nom des victimes, on compte dix athlètes et entraîneurs israéliens. Aussi cinq membres du commando terroriste palestinien. Également un policier ouest-allemand. Aussi un des pilotes qui ont conduit les trois hélicoptères du village olympique à l’aéroport de Fuerstenfeldbruck.

C’est à ce dernier endroit que la tragédie a connu son dénouement. Alors qu’une fusillade a éclaté entre francs-tireurs ouest-allemands et assassins palestiniens. Ce n’est qu’après de longues heures de négociations entre les membres du commando et le gouvernement de Bonn que les deux parties avaient apparemment réussi à s’entendre sur la façon de régler momentanément le sort des neuf otages israéliens.

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En effet, les parties avaient conclu un accord suivant lequel trois hélicoptères conduiraient tant les otages que les terroristes à l’aéroport de Fuerstenfeldbruck. Là d’où ils pourraient s’envoler à bord d’un appareil de la Lufthansa en direction du Caire, en Égypte. En prenant le village olympique d’assaut, vers 5 heures du matin, ce 5 septembre 1972, les terroristes assassins palestiniens faisaient un geste sans précédent dans l’histoire des Jeux olympiques. Jusqu’à ce jour maudit, les mouvements terroristes et revendicateurs avaient respecté la trêve olympique. Ils n’auraient jamais ne fusse que songé à la possibilité de faire un acte aussi provocant et brutal.

Mais pour les Palestiniens, il n’existe pas de respect. Ils sont prêts à tuer les enfants et les vieillards. Alors les sportsmen, c’est rien pour ces créatures sans pitié. On généralement bien connaît le scénario des événements. Les versions concordent pour la plus grande partie.

Une fois la ceinture métallique du village olympique franchie, les bandits palestiniens avaient immédiatement pris d’assaut les locaux de la délégation israélienne. Tout d’abord ils blessèrent à mort dès leur arrivée l’entraîneur Moshe Weinberg. Celui-ci avait choisi de défendre sa peau contre les sadiques palestiniens. Tandis que le monde extérieur apprenait avec consternation l’ampleur et la lâcheté de ce qui venait d’être fait, le village devenait un véritable camp retranché ceinturé d’hommes armés jusqu’aux dents, équipés du matériel militaire le plus perfectionné.

* Jeux olympiques de Munich

À l’intérieur, les négociations commençaient entre les porte-parole du gouvernement allemand et le commando de l’organisation terroriste Septembre Noir. Après de longues heures de négociations qui se déroulèrent dans un contexte étouffant imputable aux nombreux ultimatums insensés et absurdes des Palestiniens, les terroristes et les otages quittaient les quartiers d’Israël à bord d’un autocar vers 22 heures en direction des trois hélicoptères posés à proximité et qui les transportèrent vers l’aéroport militaire de Munich.

C’est à cet endroit que les choses se gâtèrent et comme cela va de soi, les versions divergent lorsqu’il s’agit de déterminer d’où est parti le premier coup de feu à l’origine de la fusillade qui devait faire seize morts à l’aéroport, y compris les neuf sportsmen retenus en otage par des gangsters palestiniens. Ironie du sort, la rumeur laissa d’abord croire que tout s’était finalement bien terminé à l’aéroport; les Palestiniens avaient été abattus ou capturés au soulagement du monde entier (à l’exception de quelques nazis) et les otages libérés. On venait à peine d’ouvrir les bouteilles de champagne pour célébrer cet heureux dénouement lorsqu’on apprit la triste nouvelle. Le terrorisme international venant de porter un dur coup à un mouvement voué à la paix et à la fraternité.

Voir aussi :

Un commando terroriste
Un commando terroriste. Photo libre de droits.

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