
Le rapport Parent, 25 ans plus tard
Tel que le souhaitait la commission Parent dans son rapport publié il y a 25 ans, les études secondaires et post-secondaires sont devenues accessibles aux Québécois de toutes origines sociales. Mais le système d’éducation n’a pas relevé avec autant de succès le défi de la qualité que lui lançait le rapport Parent.
Voilà ce qui ressort d’une vaste revue qu’a faite le Conseil supérieur de l’éducation du rapport de la Commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec publié en 1964 et des transformations qu’a subies le système scolaire québécois sous l’impulsion des travaux de la commission.
L’orientation fondamentale proposée par le rapport Parent était l’accessibilité, c’est-à-dire, explique le Conseil « donner à chacun la meilleure éducation possible et faire en sorte qu’il puisse poursuivre ses études jusqu’au niveau le plus avancé, comte tenu de ses aptitudes et de ses intérêts ». À cet égard, les objectifs fixés par la Commission royale d’enquête ont été atteints, et même dépassés.
En 1956, 57% des jeunes de 14 ans, étaient à l’école; trente ans plus tard, 100%.
Les auteurs du rapport Parent espéraient qu’au début des années 1980, 80% des jeunes étudieraient au-delà de la troisième secondaire; ils sont aujourd’hui 87%. Les commissaires rêvaient de voir 20% des jeunes accéder aux études universitaires : en 1981, 24% des Québécois de moins de 30 ans fréquentaient l’université à temps plein ou à temps partiel.
(Texte publié le 17 mars 1989).

AESCSDM (Association des élèves du secondaire de la Commission scolaire de Montréal). Photo : © GrandQuebec.com.
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