Des nouvelles pas fraîches

Le Québec me tue

Le Québec me tue

Le Québec me tue

Hélène Jutras : Le Canada anglais l’aime bien

L’opuscule de la jeune Hélène Jutras Le Québec me tue a été traduit au Canada anglais sous le titre Quebec is killing me (chez Golden Dog Press).

Les premières réactions indiquent un accueil plus que favorable au pamphlet qui, rappelons-le, exprime le désabusement de l’étudiante de vingt ans devant le niveau intellectuel très bas – décrivait-elle – de la société québécoise.

Ce qui a surtout retenu l’attention, ce sont cependant les pages d’Hélène Jutras sur la question de la souveraineté. Elle écrit que le débat sur la souveraineté est absurde, ajoutant que les Québécois devraient plutôt jeter un regard critique sur eux-mêmes avant de songer à se donner un pays.

L’auteur tourne un peu les coins ronds et son essai se lit comme un travail scolaire. Mais on lui accordera un A + pour le contenu, conclut la Canadian Press, l’agence de presse du Canada anglais.

(Texte paru dans La Presse, le 22 octobre 1995)

quebec feux d'artifice

Souvent les gens prennent leurs propres lacunes pour celles de la société qui les entoure, et cherchent à réformer ladite société parce qu’ils sont incapables de se réformer eux-mêmes. (Isaac Asimov, écrivain et scientifique américain. Les cavernes d’acier). Photo : © GrandQuebec.com.

Une note psychiatrique :

Pamphlétaires

Inspirés par l’oppression du pouvoir ou la licence des mœurs, les pamphlets appartiennent généralement au domaine de la politique ou de la satire.

Certains de leurs auteurs cependant ne sont que des aliénés plus ou moins idéalistes, mais toujours revendicateurs, des paranoïaques cherchant à attirer l’attention de l’opinion publique sur leur cause.

Par le livre imprimé, le journal, la lettre circulaire, l’affiche (avec reproductions de documents et de pièces justificatives), ils stigmatisent l’injustice de l’État, des puissances occultes, protestent contre un internement « arbitraire », etc.

Arrivant parfois à émouvoir le public (ou des personnages officiels) et à susciter des polémiques éphémères, les pamphlétaires, dont quelques-uns sont célèbres (J.-J. Rousseau), sont des paranoïaques plutôt encombrants que profondément dangereux.

Ch. Bardenat.

Idéalistes passionnés

Sujets décrits par Dide, qui entrent dans le cadre de la constitution passionnée à côté des paranoïaques.

Chez eux, l’exaltation passionnelle, également capable d’obscurcir partiellement la rectitude du jugement, se polarise sur l’un des thèmes suivants : mysticisme, réformes religieuses, sociales, politiques (doctrinaires, tortionnaires, anarchistes), inventions plus ou moins réelles et pratiques ; amour platonique sans réactions revendicatrices (contrairement aux érotomanes).

Leur foi est irréductible, quelques soient les dures leçons de la vie réelle. Prêts à tout sacrifier pour leur idéal, ils peuvent, dans certains cas, spécialement dans les époques troubles : guerres, révolutions, etc., devenir dangereux pour leur semblables, en voulant imposer leurs dogmes par la violence.

Bon nombre d’entre eux sont des schizothymes.

H. Aubin

1 commentaire

  1. Alexandre dit :

    Et elle a raison. Je me pose toujours la même question et le pourquoi d’avoir a obtenir la souveraineté. La Province de Québec est t’elle synonyme de destruction d’un pays pour penser a sois même d’abord? Penser a son nombril et non a avancer et améliorer l’avenir d’un Canada prospère.

    « Elle écrit que le débat sur la souveraineté est absurde, ajoutant que les Québécois devraient plutôt jeter un regard critique sur eux-mêmes avant de songer à se donner un pays. »

    Je n’aurai pas dit mieux. La souveraineté est une débilité sans nom. Sa fait 3 ans que je vis au Canada, dans cette province. Je suis Français et je comprend toujours pas pourquoi les québécois ou plutôt Canadien Français pensent t’en a leur petit confort d’enfant pourri gâter que d’avancer avec ce qui ont déjà.

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