Les quarante heures
Les Quarante Heures commencées dimanches se sont terminées hier matin. L’autel décoré pour la circonstance présentait un magnifique coup d’œil. L’illumination était splendide. Pendant ces trois jours, les fidèles se sont succédés à la Basilique en nombre considérable. Environ 1000 personnes ont fait la communion. C’est la première fois que les Quarante Heures ont lieu dans ce diocèse.
Dimanche dernier, on a fait, dans la Basilique, lecture de l’admirable mandement de Monseigneur d’Ottawa établissant cette incomparable dévotion dans son diocèse.
La première permanente des Quarante heures devant le très Saint-Sacrement, en mémoire des quarante heures que le corps divin de Jésus resta dans le tombeau, eut son origine à Milan vers 1534. Elle se propagea dans les autres villes d’Italie et fut introduite à Rome en 1551.
Cette prière fut ensuite établie pour toujours pas Clément VIII et avec succession d’une église à l’autre, en commençant le premier dimanche de l’Avent et dans la chapelle du Palais Apostolique, comme cela résulte de sa constitution Graves et diuturnas du 25 novembre 1592.
Le Pontife fut déterminé à cela par les calamités publiques de l’Église, afin que jour et nuit les fidèles fissent, devant Jésus, solennellement exposé sous les voiles du Sacrement, des prières continuelles, pour apaiser le Seigneur et pour implorer sans cesse ses divines miséricordes.
Il accorda des indulgences à ceux qui auraient fait oraison pendant le temps de l’Exposition prescrite. Tout cela fut confirmé par Paul V, en 1606.
Cet article, concernant la pratique des Quarante heures pour les catholiques, a paru dans le journal Le Canada, le 3 décembre 1879.
Voir aussi :
- Cathédrale Notre-Dame d’Ottawa
- Avent en Nouvelle-France
- Fête de la Sainte-Catherine
- Fête de la Saint-Jean
- Fête de l’Immaculée-Conception en 1904
- Religion au Québec, l’index thématique
- La rue du Couvent de Montréal