Pierre Marc Johnson démissionne
10 novembre 1987. La politique a eu raison de Pierre Marc Johnson. Aujourd’hui, il n’est plus chef du Parti québécois ni même député d’Anjou à l’Assemblée nationale.
M. Johnson a annoncé qu’il quittait immédiatement toutes les fonctions qu’il occupait : la présidence du Parti québécois, depuis le 29 septembre 1985; le poste de chef de l’opposition, depuis les élections du 2 décembre 1985; et son siège d’Anjou, depuis le 15 novembre 1976.
Note : Aavocat et homme politique, chef du Parti québécois, il a été ministre de la justice dans le cabinet Lévesque et le 24e premier ministre du Québec entre le 3 octobre 1985 au 12 décembre 1985.
Curieusement, chaque Johnson a mené au Québec un parti politique différent : Daniel Johnson, père, était chef de l’Union nationale, conservateur. Le fils était chef du Parti québécois, souverainiste; et Daniel (frère de Pierre Marc), était chef du Parti libéral du Québec, fédéraliste.
Pierre Marc est défait par les libéraux de Robert Bourassa lors de l’élection du 2 décembre 1985. Le 10 novembre 1987, il démissionne du Parti québécois. Par la suite, il refuse d’appuyer le référendum de 1995 sur la souveraineté. Il a été professeur de droit à l’Université McGill et avocat-conseil pour le cabinet d’avocat de Heenan Blaikie LLP à Montréal. En octobre 2006, suite à l’effondrement du viaduc de la Concorde au-dessus de l’Autoroute 19 à Laval (viaduc du boulevard de la Concorde, dont l’effondrement cause cinq morts), Pierre Marc Johnson a été nommé président de la commission d’enquête publique.