Congédiement de Me Pacifique Plante

Congédiement de Me Pacifique Plante : Le comité exécutif donne raison au chef de police Langlois

Maître Pacifique Plante n’est plus directeur adjoint du service de la police en charge de l’escouade de la moralité. On l’a officiellement démis de ses fonctions, è 19 heures 15 hier soir (7 mai 1948). Lorsque le comité exécutif, réuni en séance spéciale sous le président de M. J. O. Asselin, a approuvé un rapport du directeur Albert Langlois, en date du 15 mars, recommandant son renvoi.

Le commissaire Paul Dozois, représentant de la Chambre de commerce à l’hôtel de ville, a enregistré sa dissidence. Il l’a motivée par une déclaration dont on a remis la copie.

L’incident Langlois-Plante, qui défraie la chronique quotidienne depuis la suspension de la Me Plante «pour insubordination et négligence dans l’exercice de ses fonctions», en date du 11 mars, a eu son dénouement après une longue étude que les chefs de l’administration municipale disent avoir faite de toutes les circonstances entourant cette affaire. De tous les faits portés à leur attention par le directeurs Langlois ou consignés dans un volumineux rapport de Me Plante, que celui-ci a présenté en réponse aux accusations logées contre lui.

L’inspecteur en chef Ernest Pleau, nommé hier soir directeur adjoint du service de la police, remplacera Me Plante à la direction de l’escouade de la moralité.

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Logo du Musée de la police. Image libre de droits.

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