Nudité sur nos plages ?
Chaque été, des milliers de Québécois s’adonnent à la pratique du naturisme, soit dans des camps privés, soit sur des plages dites plages libres. Malgré les menaces que fait peser sur notre épiderme la diminution de la couche d’ozone, le nombre d’adeptes de la nudité intégrale irait même en augmentant.
L’année dernière, deux nouveaux clubs privés ouvraient leurs portes, portant à onze le nombre de ces endroits où l’on peut s’adonner aux activités de plein air dans le plus simple appareil.
La clientèle de ces endroits est comparable à celle de tout autre terrain de camping. On y retrouve surtout des familles, mais également des gens de tous les âges et de tous les niveaux socioéconomiques. Certains y fixent leur roulotte pour y passer tout l’été, alors que d’autres n’y feront qu’une visite annuelle.
S’il faut en croire Michel Vaïs, fondateur de la Fédération québécoise de naturisme (FQN), il y aurait au Québec au moins 900 000 adeptes du naturisme.
(Texte publié dans La Presse, le 22 juillet 1989).
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