Tournée d’adieux de Mulroney contestée
Tournée d’adieux de Mulroney aux frais des contribuables pour satisfaire l’ego d’un homme toujours en quête de prestige, ou visites officielles essentielles aux relations diplomatiques canadiennes?
La visite ne neuf jours des grandes capitales européennes – Moscou, Bonn, Londres, Paris – amorcée hier, le 6 mai 1993, par le premier ministre Mulroney a été décriée par l’opposition et boudée largement par les médias.
Une tournée qui s’accompagne d’une facture salée, alors que son gouvernement prêche les vertus de la discipline fiscale, ajoutent les cyniques.
Le premier ministre n’a pas jugé bon de répondre à ses critiques au cours des deux dernières semaines. Il a préféré pourtant esquiver les questions sur sa tournée d’adieux. Avant son départ d’Ottawa, il s’est contenté d’une timide réplique, rappelant la tournée que Pierre Trudeau avait effectué en Europe de l’Est et de l’Ouest avant de quitter le pouvoir.
(C’est arrivé le 6 mai 1993).
Découvrez les raisons des coûts élevés. La polémique entourant la tournée d’adieux de Brian Mulroney à travers les capitales européennes.
Pour en apprendre plus :
- Grève de la faim d’un sénateur
- 12 milliards d’improvisation
- Brian Mulroney poursuit Ottawa
- Entente entre Mulroney et le gouvernement canadien