Épisode troublant de notre histoire : Arrestation des criminels liées au crime organisé au Québec
28 février 2015 : Les forces de l’ordre ont arrêté six personnes liées au crime organisé au Québec au terme d’une enquête de quatre mois. Celle-ci devait mettre fin à un réseau de trafiquants de stupéfiants, à Gatineau et à Val-des-Monts. Les policiers ont visé plusieurs adresses. La police a mis la main, notamment, sur une importante quantité de stupéfiants et d’armes.
Au total, 1328 comprimés de méthamphétamine, 26 grammes de crack, 13 grammes de cocaïne, 114 comprimés d’ecstasy, une arme à autorisation restreinte de calibre 9 millimètres avec des minutions et un chargeur, une carabine de calibre 30-30 chargée, une arme artisanale, un objet servant à la fabrication de comprimés, plusieurs cellulaires, des balances et trois véhicules ont été saisis.
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Des écussons portant les inscriptions «Devils Eyes Ottawa» et «Support Nomads Ontario» ont également été amenés par les autorités. Les biens saisis sont d’une valeur d’environ 35 000 $, selon le SPVG. «La drogue était destinée à la revente dans les secteurs environnant les endroits perquisitionnés», a indiqué le Service de police de la Ville de Gatineau dans un communiqué.
Le SPVG entend poursuivre sa lutte contre la drogue sur son territoire et invite toute personne qui détient des informations concernant le trafic de stupéfiants à communiquer avec les autorités.28 février 2015 : Une violente altercation entre un professeur et un élève de l’école Louis-Joseph-Papineau, à Montréal, a valu une suspension de 40 jours à l’enseignant.
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Maintenant, son retour suscite de l’appréhension autant de la part de ses collègues que des élèves. Sur la scène qui a été filmée, on voit l’homme qui porte la chemise carreautée agripper violemment l’élève pour ensuite le maîtriser au sol. Le tout s’est déroulé pendant qu’une éducatrice spécialisée et une psychoéducatrice tentaient en vain de le calmer. L’événement avait commencé quelques minutes plus tôt, sur l’heure du dîner. Une histoire de cellulaire que l’élève de troisième secondaire aurait refusé de remettre à un autre professeur. On voit maintenant l’enseignant qui s’avance vers l’adolescent pour le pousser.
Un geste inacceptable d’après plusieurs membres du personnel. Ceux-ci ont parlé de façon anonyme pour éviter des représailles. «Il y a d’autres façons: on peut punir, on peut le renvoyer à la maison, on peut demander un retour avec les parents, on peut le rencontrer avec la travailleuse sociale».
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La commission scolaire a suspendu l’enseignant 40 jours sans solde, la sanction la plus importante jamais appliquée dans l’histoire de la CSDM. «Dès le début, on a fait en sorte qu’on a consulté nos aviseurs en relations de travail pour voir ce qui pouvait être fait au maximum, a dit Robert Gendron, directeur général adjoint à la CSDM. Et on a mis en place des mesures qui, effectivement, étaient les plus exemplaires et les plus intenses possible.»
L’Alliance des professeurs défend l’enseignant et refuse de commenter publiquement le dossier. Le principal intéressé aussi a refusé notre invitation. L’enseignant, de son côté, ne fait pas l’objet de poursuites. La famille de l’élève, nouvellement arrivée d’Haïti, n’a pas voulu se battre en justice. Le jeune, lui, a préféré changer d’école. «La poursuite a eu l’intelligence de ne pas autoriser les accusations, considérant la vidéo où on voit que ce n’était pas nécessairement lui l’agresseur». Cela a expliqué l’avocat du jeune, Tiago Murias.