Kenworth

Landry nourrit de grands espoirs pour Kenworth

Le ministre Bernard Landry arrive à la conférence de presse sur la réouverture de l’usine de Sainte-Thérèse, le 21 décembre 1996, à bord d’un camion Kenworth. Le ministre a transformé une partie de son allocution en plaidoyer pour l’achat de cette marque. Désormais, quand on est Québécois et qu’on a une décision de camion à prendre, c’est Kenworth, a-t-il dit.

Des 53 millions qui les différents organismes investiront ainsi à Sainte-Thérèse, seulement 10 mille fournira Paccar au comptant par Paccar. Le Fonds de solidarité prêtera 26 millions à 7 pour cent. Finalement, le 13 millions, sans intérêt, viennent des gouvernements fédéral et provincial. Le gouvernement fédéral payera environ quatre millions pour former la main-d’œuvre. « Mais il est clair que la compagnie mettra beaucoup plus que cela après, disons, un an et demi », a opiné M. Landry.

L’usine rouvrira d’ici 1998. La compagnie réembauchera d’abord environ 325 travailleurs, par la suite leur nombre passant éventuellement à 600. Ces 600 emplois ne sont pas cher payés, a dit M. Landry, qui à causé de l’effet d’entraînement qu’a l’industrie automobile sur l’économie. « Même s’il n’y avait aucune sous-traitance, on parlerait de 1800 emplois de plus. »

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Camion Kenworth. Source de la photo : Kenworth.com.

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