Nomination de Jean-Louis Roux comme lieutenant-gouverneur du Québec
L’homme de théâtre et sénateur Jean-Louis Roux a été nommé lieutenant-gouverneur du Québec en remplacement de Martial Asselin.
Âgé de 73 ans, M. Roux aura à sa disposition une résidence officielle à Québec et touchera une rétribution annuelle de 92 200$, imposable, contrairement à celle du gouverneur général à Ottawa.
Jean-Louis Roux a été nommé au Sénat par M. Chrétien le 31 août 1994. Avant de lui confier le poste de lieutenant-gouverneur, Ottawa a consulté le gouvernement Bouchard, mais sa désignation demeurait une prérogative du premier ministre fédéral. Les discussions se poursuivent avec Québec au sujet de la date d’entrée en fonction. La tradition veut que le mandat soit normalement d’une durée de quatre à cinq ans.
Fonctions du lieutenant-gouverneur du Québec
lieutenant-gouverneur du Québec est le représentant de la monarchie canadienne dans la province de Québec. Bien que le rôle soit en grande partie cérémonial et symbolique, il comporte des fonctions constitutionnelles et protocolaires importantes :
- Représentation de la Couronne : En tant que représentant de la reine, le lieutenant-gouverneur incarne la continuité et la stabilité constitutionnelles. Il symbolise l’unité et l’intégrité de l’État.
- Sanction Royale : Une des fonctions clés est d’accorder la sanction royale aux projets de loi adoptés par l’Assemblée nationale du Québec, les rendant ainsi officiellement lois.
- Ouverture du Parlement : On le charge traditionnellement d’ouvrir les sessions du parlement provincial avec un discours du Trône, qui expose les grandes lignes du programme législatif du gouvernement.
- Dissolution du Parlement : Le lieutenant-gouverneur peut dissoudre l’Assemblée nationale sur conseil du premier ministre, déclenchant ainsi des élections provinciales.
- Nominations et récompenses : Il procède à certaines nominations officielles et honore les citoyens pour des réalisations exceptionnelles dans divers domaines.
Le rôle du lieutenant-gouverneur, bien que largement cérémoniel aujourd’hui, reste un élément crucial du système parlementaire québécois et de la tradition constitutionnelle canadienne.
Pour compléter la lecture :
