Pays d’enfants pauvres

Un pays d’enfants pauvres

Un rapport de l’UNICEF sur les enfants pauvres démontre que si le Canada peut se targuer d’avoir le meilleur indice de développement humain à travers le monde, sa performance est «inquiétante » en ce qui a trait à la pauvreté chez les enfants et le taux de suicide chez les jeunes.

L’édition 1996 du « Progrès des nations » indique qu’après les États-Unis, le Canada est le pays où il y a plus de pauvreté chez les enfants. Soit un enfant sur sept. Le pays où la pauvreté est la plus faible est la Finlande.

La situation est encore pire pour les communautés autochtones, a par ailleurs signalé Mme Avard : Non seulement elles souffrent davantage de pauvreté, mais leur taux de suicide est sept fois plus élevé. Leur mortalité infantile est deux fois plus fréquente et la moitié des étudiants décrochent.

Mais le Canada obtient un meilleur score dans d’autres domaines, comme l’alphabétisation, le niveau d’éducation et l’aide internationale.

(Cela s’est arrivé le 12 juin 1996).

Concept de l’enfant pauvre

Le concept de l’enfant pauvre fait référence à un enfant vivant dans des conditions de pauvreté. C’est une situation qui affecte divers aspects de sa vie. La pauvreté enfantine ne se limite pas seulement au manque de ressources financières. Elle englobe également le manque d’accès à des services essentiels tels que l’éducation, les soins de santé, la nutrition adéquate, un logement sûr et un environnement stable.

Ces enfants peuvent être confrontés à des obstacles significatifs dans leur développement et leur bien-être. La pauvreté peut limiter leurs opportunités éducatives, les exposant à un risque plus élevé de décrochage scolaire. Elle peut également avoir des impacts négatifs sur leur santé physique et mentale. La raison en est une alimentation inadéquate, d’un accès limité aux soins de santé de qualité. On peut parler encore de la prévalence de conditions de vie stressantes ou dangereuses.

En plus des défis immédiats, la pauvreté enfantine peut avoir des conséquences à long terme, affectant les chances de l’enfant de réussir à l’âge adulte. Elle peut perpétuer un cycle de pauvreté. Ce cycle se transmet d’une génération à l’autre, rendant difficile la rupture de ce cycle sans intervention extérieure.

La lutte contre la pauvreté enfantine nécessite une approche multidimensionnelle, impliquant l’amélioration de l’accès à l’éducation de qualité, aux soins de santé, à une nutrition adéquate, et à un environnement familial et communautaire soutenant. Cela nécessite la collaboration entre les gouvernements, les organisations non gouvernementales, et les communautés pour créer des politiques et des programmes ciblés pour soutenir les enfants défavorisés et leurs familles.

femme et bébé
Une mère et son bébé. Photo : © Lucie Dumalo.

Voir aussi :

Laisser un commentaire