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Industrie de la mort

Industrie de la mort

Industrie de la mort : 180 millions de chiffre d’affaires

La mort chaque année de quelque 45000 Québécois fait vivre près de 3000 personnes à l’emploi de 350 entreprises de thanatologie, qui réalisent un chiffre d’affaires annuel de 180 millions.

Véritable industrie, la mort permet aussi à une quinzaine de fabricants de cercueils d’embaucher 950 personnes, et ce n’est pas tout. La fabrication des pierres tombales et autres monuments funéraires procure de l’emploi à 400 personnes embauchées par la vingtaine de marbriers que compte la province.

Un seul secteur d’activité n’a pas su profiter de l’expansion soutenue de l’industrie de la mort, ces dernières années, celui des fleurs. En effet, les fleuristes réalisaient autrefois 75 pour cent de leur chiffre d’affaires grâce aux enterrements. Aujourd’hui, cette proportion est tombée à 25 pour cent. Il n’y a plus de longues expositions des défunts et les incinérations sont en augmentation. Mais, surtout, parce que les fleurs sont de plus en plus remplacées par des dons à des organismes de charité.

(Texte publié dans le Journal de Montréal, le 22 décembre 1990).

cimetiere urgel bourgie

Cimetière d’Urgel-Bourgie, au 3955 de la Côte-de-Liesse. Saint-Laurent. Photo : © GrandQuebec.com.

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1 commentaire

  1. Un mort vivant dit :

    mort de rire….

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