Des nouvelles pas fraîches

Terrible incendie à Rimouski

Terrible incendie à Rimouski

Un incendie ravage Rimouski

Le 6 mai 1950, le Bas-Saint-Laurent connaissait la plus grande catastrophe de son histoire.

Vers 18 heures, le 6 mai, un feu se déclarait dans la cour à bois de la scierie Price Brother’s, située à Rimouski, à la suite du bris d’un fil électrique. Un vent, d’une vélocité de 125 kilomètres heure faisait rage et aliment rapidement le brasier.

Des tisons ardents semèrent rapidement le feu jusque de l’autre côté de la rivière Rimouski et allumèrent ça et là d’autres foyers d’incendie.

Pendant la soirée et toute la nuit, que les Rimouskois baptisèrent la grande nuit rouge, le feu ravagea tout le quartier sud-ouest de la ville.

Au total, 359 maisons étaient rasées et 2000 personnes de retrouvaient sans abris.

Le lendemain, le 7 mai 1950, c’est la ville de Cabano qui subissait le même sort: 159 maisons étaient rasées par les flammes et 1000 personnes se retrouvaient sans logis.

Ville de Rimouski

À l’origine, cette ville du Bas-Saint-Laurent, voisine du Bic, à mi-chemin entre Québec et Gaspé, portait le nom de la paroisse érigée en 1829, Saint-Germain-de-Rimouski, quoiqu’elle existât depuis 1701. En effet, on identifiait ainsi la ville créée officiellement en 1869, qui allait recevoir en 1920 son nom actuel, lequel coiffait déjà le bureau de poste ouvert en 1832. C’est en 1967 que le territoire de la ville atteindra sensiblement ses limites présentes avec l’annexion des municipalités de la paroisse de Saint-Germain-de-Rimouski (1855), de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur (1876) et du village de Nazareth (1964).

L’élément Germain évoque le prénom du premier habitant de Rimouski, Germain Lepage, père de René Lepage, sieur de Sainte-Claire, qui acquiert, en 1694, la seigneurie de Rimouski concédée originellement à Augustin Rouer de Villeray et de la La Cardonnière, en 1688. Quant à Rimouski, tiré du nom de la rivière qui traverse le territoire et don on retrouve la mention, en 1688, dans l’acte de concession du fief et seigneurie de Rimouski et Saint-Barnabé, il remonte, selon monseigneur Laflèche, à un mot micmac, animouski dans la langue des Saulteaux, de animousk, chien, et ki ou gi, demeure. Suivant une théorie, le n aurait très tôt été transformé en r pour donner Artimouski, puis Rimouski, par suite de la chute du a initial.

Le sens de terre à, de l’orignal, appliqué par l’abbé Tanguay dans des notes inédites sur la paroisse de Rimouski à ce vocable, fréquemment relevé, n’a jamais été véritablement accrédité. On explique la référence au chient tantôt par la présence anciennement de chiens errants, tantôt par le mécontentement des Amérindiens qui devaient attendre jusqu’à la marée montante pour atteindre la côte sud et l’embouchure de la rivière où ils habitaient au cours de l’été, ce qui les rendait agressifs comme des chiens (?).

Quelquefois, aux XVIIe et XVIIIe siècles, le territoire était identifié comme Saint-Barnabé, par exemple dans le Journal du marquis de Montcalm. À noter qu’un dénommé Pierre Lepage, dit Saint-Barnabé vivait à Rimouski en 1724. Cette appellation évoque l’île en face de Rimouski et dont le nom remonte au début du XVIIe siècle et figure notamment sur une carte de Champlain de 1612.

Ville de services, centre important d’enseignement en océanographie, siège d’une constituante de l’Université du Québec et de nombreux commerces et industries, Rimouski mérite à plus d’un titre le surnom de Métropole du Bas-Saint-Laurent que les Rimouskois rappellent avec fierté. On a fréquemment comparé cette ville dont le nom, au fil des ans, a été orthographié Remouski (1721), Rimousky (1724; 1759), Rimousqui (1759), Rimuski (1775).

Arc en ciel

Arc en ciel sur Rimouski, crédit photo – Petrovskiy.

Pour compléter la lecture :

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *