Double drame

Double drame en Mauricie

Un policier et un pompier volontaire ont trouvé la mort et une douzaine de personnes, dont deux enfants, ont été blessées, hier ( le 19 mars 1990 ), dans l’incendie d’un ancien hôtel du centre-ville de Shawinigan, en Mauricie. Les deux victimes, deux hommes dans la vingtaine, ont été vraisemblablement tuées, en combattant les flammes, par l’effondrement d’une partie de l’immeuble causé par l’explosion d’une conduite de gaz. vers 11 h 45.

Les corps des deux hommes n’avaient toujours pas été retrouvés dans les décombres du vieil immeuble, à 22 h hier.

L’explosion de la conduite survenue une demi-heure après le début de l’incendie, i également provoqué l’affaissement d’un mur dans une ruelle à l’arrière de l’immeuble, où se trouvaient deux écoliers du Shawinigan High School, âges de 12 et 14 ans.

Ces derniers reposaient toujours. hier soir, dans un état jugé critique à l’hôpital Sainte-Marie de Trois-Rivières.

Publié dans la Presse le 20 mars 1990.

bouquet de fleurs
Un bouquet de fleurs pour les morts. Photo de GrandQuebec.com.

Auto-critique

Capacité pour un sujet d’apprécier à leur valeur réelle ses actes, ses opérations intellectuelles et l’état dans lequel il se trouve.

L’auto-critique n’est pas une fonction autonome: elle met en jeu chacune des composantes de la personnalité: conscience, jugement, mémoire, affectivité, etc. Elle est donc troublée à quelque degré dans toutes les affections psychiatriques (indifférence apparente des hystériques vis-à-vis de leurs symptômes de conversion, euphorie et optimisme des maniaques, inconscience des confus). Mais c’est surtout dans les états démentiels (paralysie générale) que le fléchissement de l’auto-critique acquiert un relief particulier; il peut être le signe révélateur qui oriente le diagnostic, alors que le comportement général semble encore satisfaisant, grâce à la conservation d’automatismes efficaces.

Dans certaines affections curables (confusion mentale, délires transitoires), le retour de l’autocritique, la juste appréciation, après une phase de doute, du caractère pathologique des symptômes (hallucinations, interprétations, idées d’influence, thèmes délirants), sont considérés à juste titre comme l’un des meilleurs critères de guérison.

J.-M. SUTTER.

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