Histoire du mafioso Danny de Gregorio
30 juillet 2011 : Le mafioso Danny De Gregorio, se retrouve au centre de procédures entre Ottawa et Québec qui voudraient saisir ses «économies». L’affaire a débuté en juin 2008 alors que la police a arrêté De Gregorio pour l’enlèvement de Nino Bartolomeis, proche de Francesco Arcadi. Au cours des perquisitions effectuées à sa résidence de la rue de Baccarat à Laval et à celle de sa mère, les policiers avaient alors saisi 138 525 $.
Mais à la suite d’une volte-face de la victime, De Gregorio a bénéficié d’un arrêt des procédures. Il a alors voulu récupérer son argent. Pourtant Québec a manifesté l’intention de conserver 58 000 $, jugeant qu’ils provenaient d’activités criminelles.
Le 29 avril, l’Agence du revenu du Canada a envoyé un huissier à la conjointe de De Gregorio lui signifiant qu’il devait 473323,72 $ en impôts impayés depuis 2004. Le même jour, l’Agence a signifié au Directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec son intention de mettre la main sur l’argent saisi à De Gregorio pour rembourser une partie de sa dette.
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Le 22 juillet, l’Agence a déposé une requête en Cour du Québec pour qu’on lui remette les 138000$. L’avocat de De Gregorio, Me Loris Cavaliere, a demandé que la cause soit reportée au 17 octobre. D’après lui, des «discussions fiscales étaient en cours».
Considéré comme une figure montante du crime organisé, Danny De Gregorio, alias «Danny Arm» (Le Bras) a été arrêté en février dernier. On l’arrête pour une affaire de possession d’arme qui est toujours pendante. Le 15 juin 2009, quelqu’un avait atteint De Gregorio de trois balles alors qu’il sortait de son gym à l’angle des rues Jarry et Champ d’Eau dans Saint-Léonard. En fait, il avait miraculeusement survécu à cette tentative de meurtre. Il est proche de Giuseppe De Vito, alias «Pony Tail», un membre influent du crime organisé. Celui-ci avait échappé à la vaste rafle de Colisée de novembre 2006 avant de son arrestation après une cavale de quatre ans. De Gregorio était le parrain de l’une des deux filles de De Vito, assassinées par leur mère, Adèle Sorella, en mars 2009.
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