Misère dans les universités québécoises
C’est la misère noire dans les universités québécoises qui souffrent d’un grave problème de sous – financement, voici un rapide survol de la situation:
Le nombre d’étudiants universitaires à plein temps par professeur ne devrait pas dépasser seize, selon la plupart es experts. L’Ontario se situe en plein dans cette norme. Au Québec, il y a plus de 20 étudiants par professeur. La qualité de la recherche et de l’enseignement en souffrent.
Le Québec arrive loin derrière toutes les autres régions canadiennes, y compris les Maritimes, en ce qui concerne les laboratoires de facultés de génie : à peine plus de quatre mètres carrés d’espace par étudiant, contre près de six en Ontario !
Les bibliothèques des universités québécoises font pitié. Il y a deux ans, on estimait que le nombre de documents par étudiant se situait à 105 au Québec, contre 154 en Ontario. À la même époque, pour chaque dollar dépensé au Québec pour l’achat de documents, l’Ontario, consacrait 1,70 $. Tout porte à croire que l’écart s’est maintenu depuis, et peut-être aggravé.
Les finances des universités québécoises sont tellement déplorables qu’on peut parler, dans plusieurs cas, d’insolvabilité technique. Leur déficit accumulé joue dans les 150 $ millions.
Elles n’ont d’autre choix que de rogner les services. Elles n’embauchent pratiquement plus.
Note du GrandQuebec.com : la nouvelle a été publiée dans La Presse, le 26 octobre 1989. Est-ce qu’aujourd’hui la situation s’est améliorée ?
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