Un DC-8 s’écrase lors de l’atterrissage à Toronto : Les experts s’interrogent sur la cause de la tragédie
Toronto – Au moins 25 personnes d’Air Canada et un nombre encore indéterminé de fonctionnaires du ministère fédéral des Transports, ont entamé, sous la direction de M. R.L. Bolduc, du ministère, une enquête qui doit déterminer les causes de la catastrophe aérienne survenue hier matin, 5 juillet 1970, à Toronto.
L’appareil, un Super DC-8 d’Air Canada, avait décollé de Montréal avec 75 passagers à bord, deux bébés, 22 employés d’Air Canada et neuf membres d’équipage.
Attendu à Toronto à 8h.15, l’avion s’est écrasé quelques minutes plus tôt, entraînant dans la mort les 108 personnes (le nombre des victimes fut porté à 109 quand on apprit qu’un adolescent de 16 ans, Gilles Raymond, dont le nom apparaissait sur la liste d’attente, avait réussi à monter à bord au dernier instant) qui se trouvaient à son bord. L’appareil qui se rendait de Montréal à Los Angeles, avec escale à Toronto, s’est abattu au sol, au moment qu’il se préparait à atterrir à l’aéroport de Toronto. Il n’en reste plus qu’une masse carbonisé et informe.
Quelques instants plus tôt alors qu’il se préparait à atterrir, le pilote informait la tour de contrôle qu’un de ses moteurs de droit avait pris feu. Du sol, il reçut l’ordre de prendre de l’altitude. Ehsuite de se délester d’une partie de son carburant.
* Catastrophe aérienne
Pendant qu’il exécutait cette manœuvre, le moteur se détachait et s’écrasait sur la piste. Puis, en quelques secondes, une autre partie de l’appareil tombait également. Des flammes se dégageaient de l’arrière. Par la suite l’on vit une épaisse fumée, suivie de la chute de quelque. Chose que des témoins croient d’être une aile.
L’avion piquait ensuite au sol. Il s’écrasait à 75 pieds de la maison d’un agriculteur, située à près de 3 ¾ milles au nord de l’aéroport. L’impact de la chute fut si violent que l’appareil s’est complétement désagrégé. À l’exception d’une pièce qui semblait être une partie d’aile.
Il était 8.10 heures du matin. Un agriculteur, M. Syzme Burgsma, réveillé en sursaut par le bruit infernal de la chute, se précipita hors de chez lui pour voir ce qui arrivait.
