
L’école, est-elle un fourre-tout ?
De nombreux délégués des États généraux se sont plaints que l’école soit devenue un fourre-tout où on enseigne la sécurité routière, la sexualité, la catéchèse, l’hygiène et 56 autres choses au détriment des matières de base.
« Au premier, il faudrait éliminer ou condenser les cours secondaires et mettre l’accent sur une bonne acquisition des mathématiques, du français et de l’anglais », – a dit un délégué.
« Qu’on cesse donc de pelleter des nuages pour en revenir à quelque chose de plus terre à terre, de façon à ce que l’étudiant qui finisse son cours ait une formation professionnelle qui lui permette de gagner son pain », peut-on lire parmi les nombreux commentaires du même genre et remis aux organisateurs.
« L’enseignement des matières qui font référence à des choix personnels (sexualité, religion) devrait être laissé aux parents », a noté un autre délégué.
Plusieurs ateliers ont déploré les faiblesses évidentes dans l’enseignement du français langue maternelle.
La réforme entreprise par le rapport Parent il y a 25 ans visait à hausser le niveau culturel des Québécois, mais, selon un commissaire d’école, « on se retrouve maintenant avec un nouveau genre d’illettrés ».
(Cela se passait le 4 avril 1986).
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Un groupe d’élèves à l’entrée de la Grande bibliothèque. Photo : © GrandQuebec.com.
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