Contrebande au Québec

Contrebande : La police veut plus de pouvoir

Les directeurs de police du Québec trouvent que la farce a assez duré et demandent que les 15 000 policiers provinciaux et municipaux aient l’autorisation d’arrêter à vue toute personne qui s’adonne à la contrebande de cigarettes, de spiritueux ou autres produits.

La Presse a appris que les 20 membres du conseil d’administration de l’Association des directeurs de police et de pompiers du Québec – ADPPQ, réunis hier (le 5 février 1994) dans un hôtel de la Vieille Capitale, avaient en effet adopté unanimement une résolution à cet effet qui a été envoyée au premier ministre Daniel Johnson (fils).

L`ADPPQ propose dans sa requête que la coordination des opérations de lutte aux contrebandiers des policiers de la province soit confiée à la Sûreté du Québec.

Actuellement, seule la Gendarmerie royale du Canada – GRC est habilitée à effectuer des perquisitions et des arrestations dans les affaires de la contrebande.

(Cela se passait le 6 février 1994, texte extrait de La Presse).

Bassin du Vieux-Port de Montréal
Bassin du Vieux-Port de Montréal. Photographie de GrandQuebec.com.

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