Casino : Succès phénoménal

Casino : succès phénoménal

Depuis son ouverture, le 8 octobre 1993, le casino de Montréal a généré des bénéfices nets de 36,5 millions, soit trois fois plus que ne l’espérait Loto-Québec.

Le succès phénoménal de cette première maison de jeux contrôlée par Québec est venu renverser toutes les prévisions. Au départ, le ministère des Finances comptait tirer des profits d’environ 50 millions par année. Si le taux d’achalandage actuel se maintient, le casino versera plutôt 150 millions par année dans les coffres de l’État.

Face à cette performance exceptionnelle, la Société des casinos, filiale de Loto-Québec, a déjà pris des mesures pour tirer le maximum de sa poule aux œufs d’or. Les travaux d’agrandissement du troisième étage sont en branle et les nouvelles machines à sous seront installées d’ici avril, avance-t-on chez Loto-Québec.

L’année dernière, à cette même date, au moment où le casino annonçait ses offres d’emploi, 155 000 personnes avaient postulé, ce qui représentait 116 candidats pour chaque emploi offert.

En somme, les Québécois se sont mis à jouer à la loterie des emplois au moment où le chômage demeurait très élevé. Les salaires payés par le casino sont un peu supérieurs à ceux du secteur public, en raison d’horaires de travail plus longs, soit 40 heures par semaine, surtout le soir et en week-end. La majorité des emplois sont à temps plein, mais les employés ne bénéficient pas de la sécurité d’emploi garantie aux fonctionnaires du gouvernement.

(Texte publié dans La Presse le 16 janvier 1994).

Parc Jean-Drapeau, lieu ou le Casino de Montréal a été installé. Photo de GrandQuebec.com.

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