
BPC : Marc Levy se dit innocent
14 novembre 1990 : Marc Levy, était-il un vulgaire pollueur sans scrupule, uniquement assoiffé par l’argent? Plus de deux ans après l’incendie de Saint-Basile-le-Grand, le propriétaire de l’entrepôt de BPC incendié est sorti de son anonymat floridien pour répondre à la question lors de l’émission The Fifth Estate, au réseau anglais du Radio-Canada.
Marc Levy nie toute responsabilité. « Au contraire, dit-il à la fin de l’entrevue présentée hier soir. Dans un futur prochain, ils (le gouvernement et la population québécoise), vont me décerner une médaille pour ces années passées à protéger l’environnement au Québec. »
En dépit des preuves accumulées contre lui lors des enquêtes après l’incendie, il soutient n’avoir jamais pollué. En réalité, dit-il, c’est lui qui est devenu une victime de cette affaire, bien plus que les gens de Saint-Basile. Mais il dit tout de même regretter cet accident qui a chassé 3500 de leur foyer durant près de trois semaines.
(Cela se passait en novembre 1990).
BPC : Mark Lévy condamné à 17 millions
L’homme d’affaires Mark Lévy, propriétaire du tristement célèbre entrepôt de BPC de Saint-Basile-le-Grand incendié en 1998, vient d’être condamné par la Cour supérieure du Québec à payer 17 millions de dollars au gouvernement du Québec pour avoir été négligent dans l’entreposage de ces déchets toxiques.
En exil dans le sud des États-Unis, Lévy, qui n’a jamais été revu au Québec, depuis la tragique nuit du 23 au 24 août 1988, où un violent incendie avait détruit un bâtiment dans lequel étaient entreposés des centaines de barils de piphényles polychlorés (BPC), forçant l’évacuation temporaire d’une partie de la population de Saint-Basile, était poursuivi par le ministère de l’Environnement, qui l’a toujours désigné comme le principal responsable de cette catastrophe écologique
(Texte publié le 22 mars 1994).

Incendie du dépôt de BPC à Saint-Basil-le-Grand. Image libre de droits.
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