Le commerce des bonbons alcoolisés
La police décide d’y mettre un terme
Nos lecteurs n’ignorent pas qu’il se vend une sorte de chocolat qui contiendrait du brandy. On se rappelle que la semaine dernière, un bambin fut ramassé, dans la rue, en état d’ébriété. Questionné par le recorder, le pauvre petit déclara qu’il s’était trouve subitement ivre, après avoir mangé une certaine quantité de chocolat contenant de la boisson.
Cette découverte engagea la police à faire une enquête et, vendredi dernier, elle saisissait pour plusieurs centaines de dollars de chocolat-brandy à la manufacture Walter M. Lowney, 169, rue William, où on les fabrique.
Les policiers enquêteurs n,es restèrent pas là, ils découvrirent que trente magasins vendaient ces chocolats-brandy, et des poursuites seront intentées aujourd’hui (le 18 janvier 1909) même contre les propriétaires des établissements en question qui seront accusés d’avoir vendu des liqueurs enivrantes, sans licence.
Comme on le voit, ces poursuites vont provoquer des débats intéressants. Le revenu se fait fort de prouver que les marchands qui vendent les savoureux chocolats-brandy, dont les jeunes filles font une grande consommation au théâtre, enfreignent la loi des licences.

Commerce des bonbons alcoolisés. Photo : © GrandQuebec.com.
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