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Campagne contre le blasphème

Campagne contre le blasphème

Campagne contre le blasphème

Le premier ministre de la province de Québec, l’honorable Louis-Alexandre Taschereau était aux bureaux du gouvernement provincial, rue Notre-Dame est et il a reçu une délégation de l’Association catholique des Voyageurs de commerce qui demanda que le gouvernement prit toutes les mesures nécessaires pour combattre le blasphème qui se généralise dans la province.

Le premier ministre a répondu qu’il appréciait très hautement l’initiative de la délégation, mais il a fait remarquer aux délégués que les abus n’étaient pas du ressort du gouvernement provincial. C’est à celui qui entend blasphémer de prendre des mesures contre celui qui se rend coupable d’un crime aussi laid.

Il a déclaré qu’il existait contre le blasphème une loi fédérale très sévère. Quiconque entend une personne blasphémer, peut la dénoncer et la faire punir. Il a ajouté que les représentants de la loi et les juges ne sont jamais cléments envers celui qui est convaincu de cette faute, mais il appartient au public de voir à ce que ce crime ne reste pas impuni.

(Cela se passait le 13 février 1922).

Franck Dubosc

Franck Dubosc vu par le Musée Grévin – Montréal. Photographie : GrandQuebec.com.

1 commentaire

  1. Jean-Victor Côté dit :

    Ce qui donne le goût de blasphémer, c’est d’être conspué par des gens qui professent publiquement une religion et qui veulent régenter les autres.

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