Le bilinguisme gagne du terrain
Le bilinguisme français-anglais a continué de gagner du terrain au Québec depuis le début des années 1990, en particulier à Montréal, mais il stagne chez les non-francophones du reste du Canada, révèle le recensement de 1996. Avec plus d’un million et demi de ses habitants qui se disent capables de s’exprimer en français et en anglais, soit un Montréalais sur deux, la métropole arrive facilement en tête du classement des régions métropolitaines du Canada pour son taux de bilinguisme.
Montréal a une bonne longueur d’avance sur la région de la capitale fédérale, ou, avec les deux rives de l’Outaouais confondues, le bilinguisme atteint un niveau de 44%.
En terme de pénétration du bilinguisme parmi leurs populations, les régions métropolitaines du Québec arrivent toutes dans le peloton de tête des agglomérations au Canada.
Le Québec est la province qui présent le plus haut taux de bilinguisme au Canada. Il est passé de 28% à 38% en 25 ans. Le Nouveau-Brunswick est la seule autre province comparable. Le bilinguisme y a augmenté de 22% à 33% depuis 1971.
(Texte publié dans La Presse le 4 décembre 1997).

Pour compléter la lecture :
- Ligne du temps 1963 : Rapport de la Commission d’enquête Glassco
- Ligne du temps 1966 : Rapport de la Commission sur le bilinguisme (5 décembre 19966)
- Les Canadiens français ont souffert du racisme
- La Cour supérieure du Canada légalise la Loi 101
- De plus en plus d’allophones adoptent le français