Banques de sang

Des banques de sang personnelles

Des milliers de Canadiens mettent sur pied de véritables petites banques de sang personnelles parce qu’ils craignent de contacter le virus du sida lors d’une éventuelle transfusion sanguine, expliquent des porte-parole de la Croix Rouge.

Près de 3000 donneurs ont ainsi emmagasiné 6519 unités de sang en un an dans les centres canadiens de la Croix-Rouge, précise le docteur Roslyn Hersi, directrice médicale de la Croix-Rouge à Toronto.

Tous ces donneurs prévoyaient qu’ils allaient bientôt avoir à subir une opération chirurgicale impliquant une ou plusieurs transfusions sanguines.

« La qualité des dons de sang dépend de l’honnêteté des donneurs… mais les réserves de sang canadiennes sont parmi les plus sûrs du monde », rappelle Mme Hersi.

Les inquiétudes à propos de la qualité du sang recueilli par la Croix-Rouge se sont multipliées après la demande d’enquête de la Société d’hémophile du Canada dans l’affaire du sang contaminé administré à des milliers d’hémophiles au début des années 1980.

Depuis 1985, tous les dons de sang à la Croix-Rouge passent un test qui détermine si le donneur est porteur de l’anticorps HIV.

La contamination par le biais d’un donneur récemment contaminé par le HIV reste cependant possible, parce que le test de la Croix-Rouge détecte l’anticorps HIV, et non le virus lui-même, indique Roslyn Hersi.

(La Presse. Texte publié le 23 novembre 1992)

écothérapie
Écothérapie. Photographie de GrandQuebec.com.

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