La moitié des anglophones partiraient si le Québec se séparait
Surtout motivés par des raisons pragmatiques, la moitié des anglophones de Montréal quitteraient le Québec. Cela si la province se séparait du reste du Canada. Cela révèle une étude de l’Office de la langue française.
« La peur de l’indépendance ne semble pas être due, avant tout, à la perte d’une langue ou de droits individuels. C’est au contraire et surtout, la crainte d’une possible perte monétaire ». Affirme le document.
« Les répondants, très majoritairement (84%), resteraient au Québec s’il n’y avait pas de problèmes constitutionnels ». Affirme-t-on. Par contre, à peine 30 pour cent continueraient d’habiter la province devenue pays. D’ailleurs 20% ne savent pas précisément comment ils réagiraient.
Pour le demi million de Montréalais anglophones, cet appel de la diaspora se fonde essentiellement sur des motifs d’ordre monétaire (30%) plutôt que de nature idéologique. Bien que la perspective de perdre leur citoyenneté canadienne en fasse trembler plusieurs (28%). On craint aussi « une perte de droits » (25%). De plus, « l’impossibilité de parler anglais » (18%). « La possibilité d’être mal traités » (14%).
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Comme la majorité francophone, les Montréalais anglophones craignent pour leurs institutions et la possibilité de se faire servir dans leur langue dans les écoles, les hôpitaux, les tribunaux et au travail. La moitié d’entre eux ont un ami proche qui est francophone.
N’empêche que les anglophones vivent isolés dans un milieu culturel presque exclusivement anglophone. À l’exception de la lecture occasionnelle d’un quotidien francophone. « Le tissu social anglophone demeure encore assez imperméable à cette présence francophone », affirme l’étude.
« La communauté anglophone perçoit la communauté francophone comme une communauté qui se replie sur elle-même… », dit-on. Les anglophones seraient plus enclins à apprendre le français si son apprentissage se traduisait par une amélioration de leur condition économique. Pour eux, la solution aux problèmes linguistiques au Québec » réside dans la bilinguisation ».
Le document de l’Office fait ressortir une contradiction apparente dans l’attitude des anglophones face à la question linguistique. En effet, les répondants nient l’importance de l’environnement lorsqu’il s’agit du français. C’est-à-dire la place du français dans un continent entièrement dominé par une seule autre langue. Toutefois, lorsqu’il s’agit de l’anglais, l’environnement devient alors la préoccupation principale. Puisqu’ils perçoivent un ensemble de menaces dirigées contre l’utilisation de l’anglais par les diverses formes que peuvent prendre la francisation.
(C’est arrivé le 28 octobre 1993).
Activité pragmatique
Activité concrète et d’ordre pratique, ce mode d’activité suppose le sens du réel et le maintien du contact vital avec l’ambiance.
L’activité pragmatique ne disparaît pas seulement dans tous les processus qui portent atteinte à l’activité générale : dissolutions de conscience de toute nature, états déficitaires globaux, transitoires (confusion mentale) ou définitifs (affaiblissement intellectuel et démences). Elle peut être touchée électivement dans quelques localisations pathologiques (apraxies); sa perte s’observe volontiers à titre de séquelle dans certaines confusions mentales chroniques, après des intoxications graves (oxyde de carbone), après quelques commotions cérébrales. Elle prend une valeur importante et toute particulière surtout dans les états dissociatifs de la schizophrénie par perte de la fonction du réel et du contact vital avec le milieu.
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