Allophones adoptent le français

Allophones adoptent le français : 37% des allophones adoptent maintenant le français

La proportion de Canadiens parlant le français a la maison continue sa lente chute à travers le pays.

Mais au Québec, où le pourcentage d’allophones adoptant le français vient de bondir, la situation demeure tout à fait stable.

Voilà en effet ce que révèle une étude de Statistique Canada rendue publique hier (le 12 janvier 1993) et effectuée à partir des données recueillies durant le recensement de 1991.

Ainsi, même si le nombre de Canadiens parlant le français à la maison a augmenté, passant de 6,032 millions en 1986 à 6,29 millions en 1991, leur poids relatif au sein du Canada a diminué passant de 24,1% à 23,3%.

Au Québec, en revanche, la place du français est demeurée tout à fait stable. En 1986, 83,1% de la population parlait français; aujourd’hui, 83% de la population parle cette langue, et même 83,4%% si on exclut les résidents non permanents – demandeurs du statut de réfugié, étudiants, etc., inclus pour la première fois dans les statistiques en 1991 – pour rendre les statistiques plus comparables aux données de 1986.

Les porte-parole des communautés culturelles se réjouissent de l’augmentation du taux de francisation des allophones, qui est passé de 29% en 1986, à 37% en 1991.

(Publié le 12 janvier 1993).

Trois-Pistoles allophones
Vue panoramique de la ville de Trois-Pistoles, image de GrandQuebec.com.

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