
Les enfants adoptés en Chine renouent avec leur culture
Le quartier chinois a reçu les Montréalais et les familles qui ont adopté des enfants chinois. Organisé dans le cadre de la semaine interculturelle nationale par le Service de la famille chinoise de Grand Montréal, la journée avait pour but de faire connaître la culture chinoise et de rapprocher l’Association des familles Québec-Chine à la communauté chinoise montréalaise.
Une vingtaine de familles québécoises qui ont adopté des bébés chinois étaient aussi présentes à la fête, qui a débuté par la traditionnelle danse du dragon dans la rue Saint-Dominique.
Guy Vermette et sa femme, qui avaient déjà trois garçons issus de leur mariage, ont adopté deux jeunes Chinoises en 1990 et en 1991.
Selon M. Vermette, un consultant en toxicomanie, près de huit mois sont nécessaires pour préparer un dossier t le faire parvenir aux autorités chinoises, puis obtenir une réponse.
Lorsque les Vermette ont eu les deux enfants, Naomi avait cinq mois et Yue-Anne avait quinze mois.
Comme l’a expliqué M. Vermette, il est important de maintenir des activités entre les parents adoptifs, afin de bien comprendre toute la portée de l’adoption internationale.
Sur le plan de la culture chinoise, le couple Vermette considère important que les enfants puissent maintenir des racines avec leur culture puisque aux yeux des autres, ils ne sont jamais des Québécois de souche.
Afin de ne pas leur laisser que le physique chinois, il est important que l’enfant ait une connaissance de la culture chinoise, dont la langue.
(Texte publié le 13 novembre 1994 par La Presse).

Quartier chinois de Montréal. Photo : Grandquebec.com.
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