Nord-du-Québec

Vallée de la Turgeon

Vallée de la Turgeon

Vallée de la Turgeon

La Vallée de la rivière Turgeon se trouve sur le territoire de la Baie-James, juste au nord du 49e parallèle, à moins de 30 kilomètres de La Sarre. Cette vallée est enclavée entre les collines Fenouillet à l’est et les collines Abitibi à l’ouest.

Avant l’arrivée des Européens, ces terres étaient habitées par des Algonquins. La région était recouverte de forêts jusque dans les années 1930, quand un grand nombre de chômeurs fuyant les grandes villes canadiennes frappées par la crise économique mondiale, y arrivent dans l’espoir de s’y établir et de refaire leurs vies.

À l’époque il n’y avait pas de route, aussi les gens traversaient-ils la vallée en barges et en chalands, en suivant le cours de la rivière Turgeon.

Trois paroisses y ont été fondées dans les années 1930, soit Saint-Joachim-de-Beaucanton, Saint-Camille-de-Villebois et Saint-Éphrem-de-Val-Paradis. Aujourd’hui, Beaucanton et Val-Paradis ont fusionné pour devenir la localité de Valcanton et ces villages font partie de l’immense municipalité de Baie-James, la plus grande municipalité au monde.

La Vallée de la Turgeon est devenue aujourd’hui une région prisée par les amateurs de  nature, de sports extrêmes et d’activités de plein air, tant en hiver qu’en été.

Les résidents de la Vallée sont fiers de compter cinq ponts couverts sur leur territoire, dont quatre de type Town québécois et un de style Pony (à poutres d’acier).

On peut voir également deux églises, soit celle de Beaucanton et celle de Villebois.

La Porte de la Baie-James, monument commémoratif dédié aux bâtisseurs, est située à l’entrée de la vallée.

Canton Lanoullier

À la confluence de la rivière Turgeon et de l’Harricana, ce canton du nord de l’Abitibi est situé à plus de 150 km au nord-ouest d’Amos, dans une région inhabitée mais parcourue par les forestiers, les trappeurs et les chasseurs. Adopté en 1947, le toponyme évoque Nicolas Lanouillier de Boisclerc (vers 1679-1756), avocat au parlement de Paris qui vint s’installer à Québec en 1712 en qualité d’agent de la Compagnie du Castor.

Nommé au Conseil supérieur en 1722, il deviendra procureur général en 1727 après le décès de Collet. À même des dépôts des comptes du roi, il fit de nombreux prêts à des débiteurs quelquefois peu solvables, cherchant évidemment à réaliser quelques profits, ce qui constituait une pratique assez courante à l’époque. Les intendants Bégon et Dupuy furent par ces débiteurs qui remboursèrent mal. Aussi, Lanouillier s’endetta-t-il considérablement, passa beaucoup de temps à vouloir régler de mauvaises créances et dut vendre une grande partie de ses biens, y compris sa maison de la rue des Remparts, à Québec. Il passa les dernières années de sa vie chez son gendre et mourut encore très endetté.

Rivière Turgeon

Rivière Turgeon. Photo du domaine public

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