Projets énergétiques
Au Québec, l’une des sources inépuisables pour la production d’énergie, c’est le Nord-du-Québec.
L’hydroélectricité obtenue dans cette région, alimente non seulement la belle province, mais représente aussi une source primordiale d’énergie pour de nombreuses villes ontariennes et américaines.
Le projet du développement de la Baie James a été entamé par Robert Bourassa en 1971, avec le Complexe sur la rivière La Grande.
À ses débuts, cet énorme projet de développent économique du nord québécois répond à une demande résultant de l’esprit qui frôle le Québec durant la période entre la Révolution Tranquille et le premier referendum, mais ça c’est un autre thème.
Cette étape dans l’histoire de l’hydroélectricité québécoise dure huit ans.
Aujourd’hui, le résultat est bien visible : le Complexe La Grande, inauguré en 1979, comporte huit centrales électriques et cinq réservoirs, ce qui représente une capacité énergétique de 12,000 MW.
Le deuxième mandat de Robert Bourassa, en 1985, lui est assuré quand il promet la continuation de ses projets hydroélectriques dans le nord du Québec lors de sa campagne électorale.
En effet, pour les Québécois, la conquête et le développement de l’indomptable nord reste une source de fierté et de profond sentiment d’accomplissement.
Les Québécois ont donc de quoi être fiers de leur réussite, car la nature a été conquise, le remarquable progrès technologique a permis de construire un large réseau énergétique, et ce dans une région éloignée et peu accessible. Ces exploits sont immenses, mais le plus beau est que tout cela fut accompli en utilisant la langue nationale, le français.
Dans les années 90, le projet, qui devait se dérouler sur la rivière de la Grande Baleine a été interrompu pour cause de l’opposition de la population locale, composée principalement de Cris et d’Inuits.
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