
Faune et flore de la Baie-James
Le territoire de la Baie-James comporte deux types de végétation:
- au sud, des bois denses parsemés de bosquets, de feuillus et d’une variété d’arbustes qui regorgent de plantes et de fruits sauvages comestibles.
- au nord, on voit que les bois s’éclaircissent et que les feuillus disparaissent progressivement. Les épinettes deviennent plus petites et la taïga prend la place de la forêt boréale.
On y voit de vastes espaces de cladonie ou mousse de caribou. Cette plante pousse lentement, il lui faut plusieurs années pour former les grands talles verdâtres qui tapissent les sols peu profonds et acides du territoire. Ces tapis de lichen sont très importants pour les troupeaux de caribous de la rivière aux Feuilles et de la rivière Georges qui quittent chaque année le Nunavik en quête de nouveaux pâturages. En effet, les caribous parcourent des milliers de kilomètres en quête de nouveaux pâturages en s’alimentant grâce à ces plantes.
Les forêts de la Baie-James abritent aussi une quarantaine de mammifères dont le loup, le lynx, l’orignal, l’ours et le renard. Quant à la faune aviaire, on y trouve des milliers de bernaches, de canards, d’oies blanches, de harfangs des neiges, d’aigles, de faucons, de huards, de lagopèdes, et bien d’autres encore.

Harfang. Tous droits réservés – copyright © Rosaire Lemay.
On remarque également l’abondance du poisson dans les rivières et les lacs de la Baie-James, et certains spécimens sont gigantesques. Cela explique peut-être pourquoi les amateurs de pêche viennent de loin pour taquiner les brochets, les dorés, les touladis, les truites et un grand nombre d’autres espèces qui rigolent bien dans les eaux limpides de la Baie James. Notons en passant que le lac Mistassini, avec une superficie de 2115 kilomètres carrés, est trois fois plus grand que le lac Saint-Jean, et le réservoir Caniapiscau fait plus de 4318 kilomètres carrés.
Remarquons enfin que la Baie James est aussi l’habitat de mammifères marins en provenance de l’Arctique comme les bélugas, les baleines et les phoques.
Lac Agramonte : Dans le Nord-du-Québec, ce plan d’eau de forme irrégulière, contenant plusieurs îles et presqu’îles, possède une superficie de près de 13 kilomètres carrés. Ce lac avoisine le lac Misèle, au nord, le lac Roundeyed et la Grande Rivière, au nord-est. Le hameau de Nitchequon et le lac Nichicun – à noter la variante graphique de ces deux spécifiques de même origine – se situent à environ 30 kilomètres au sud-est de ses rives. Marin d’origine catalane, Juan de Agramonte naît à Léride, sans doute vers la fin du XVe siècle. À cette époque, l’Espagne, craignant la pénétration anglaise du Nouveau-Monde, met sur pied un vaste programme d’exploration des îles et de la côte qui bordent l’Atlantique Nord. Ferdinand d’Aragon, engage aussi, à contrat, Agramonte pour prendre la tête d’une expédition vers la Terra Nueva ou Terranova, île qu’aurait abordée Jean Cabot en 1497. La fille de Ferdinand, la reine Jeanne la Folle, renouvelle l’engagement d’Agramonte le 29 octobre 1511, tout en le nommant capitaine. Composé de deux navires, son expédition devait partir du port de Santander et éviter tout territoire relevant du Portugal. On ignore si le voyage eut effectivement lieu. Le toponyme Agramonte paraît sur des documents géographiques depuis le milieu du XXe siècle.
Pour en apprendre plus :
- Valcanton
- Lebel-sur-Quevillon
- Matagami
- Radisson
- Chisasibi
- Centrale La Grande-1
- Centrale Robert Bourassa
- Rivière Broadback
- Rivière Harricana
- Rivière Rupert
- Réserve aquatique d’Harricana
- Parc historique Robert-A.-Boyd
- Histoire et attraits du Nord-du-Québec
- Région administrative du Nord-du-Québec
- Monde animal du Québec
- Poissons au Québec
- Festival du Doré Baie-James
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