Chasse à l’ours polaire
Au Québec, on compte quelque dix mille ours polaires.
L’État accorde annuellement des quotas à chaque village Inuit pour la chasse à l’ours. De plus, les chasseurs autochtones ont l’autorisation d’attribuer un certain nombre de permis à des chasseurs sportifs non résidents. Dans ce cas, des guides du village accompagnent les chasseurs amateurs.
Généralement, les frais pour la chasse peuvent aller jusqu’à 20 000 $ pour une expédition. Cette somme représente une source très importante de revenus pour les petits villages du Nord du Québec.
La peau d’ours polaire non tannée se vend jusqu’à 3 mille dollars ou plus si la taille de l’animal est grande et la qualité de la peau est bonne. Pour les chasseurs autochtones, ce montant est une portion assez importante des revenus personnels.
Au Canada, la somme totale des peaux et des frais de chasse sportive guidée est estimée à plus d’un million de dollars par an. De 500 à 600 animaux sont tués par des chasseurs inuits et amérindiens du Canada, dont la moitié au Québec.
Cependant, si un chasseur touriste n’arrive pas à tuer un ours polaire, il est interdit de réattribuer le permis de chasse guidée à un autre chasseur.
Alors, on comprend qu’il y a moins d’ours tués que de permis attribués. D’ailleurs, la plupart des chasseurs sportifs recherchent surtout de gros mâles, en conséquence, moins de femelles sont tuées.
La viande de l’ours blanc est assez bonne comme nourriture, mais elle doit être bien cuite parce que parfois elle est infectée par la trichinose. De plus, il est dangereux de consommer le foie de cet animal en raison de la concentration en vitamine A qui peut causer la cécité.
C’est le Service canadien de la faune, le SCF, qui étudie l’écologie de l’ours blanc. Le SCF est représenté auprès du groupe des spécialistes des ours blancs de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN.

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