Musée de la Défense aérienne de Bagotville
Unique musée dédié à l’histoire de l’aviation militaire au Québec et seul musée de l’aviation militaire francophone dans l’est de l’Amérique, le Musée de la Défense aérienne de Bagotville est aussi le seul au Canada à ouvrir les portes de la Base militaire au grand public par des visites guidées des installations de la 3e Escadre durant les heures d’opération.
Depuis 1997, le MUSÉE DE LA DÉFENSE AÉRIENNE DE BAGOTVILLE présente plusieurs expositions d’envergure, dont l’exposition permanente Des aviateurs aux pilotes de chasse : l’histoire de la défense aérienne canadienne. Des expositions temporaires renouvelées annuellement viennent compléter l’expérience du musée : Les médailles et les grades dans les forces armées canadiennes (1997 – 1999), La 3e Escadre au Kosovo (2000), Les opérations héliportées à Bagotville (2007) et Le centenaire de l’aviation canadienne (2009) et La Bataille d’Angleterre (2010).
Le musée a constitué une importante collection d’artéfacts liés au monde l’aviation et s’est enrichi de plus d’une dizaine d’aéronefs ayant marqué l’histoire militaire du Canada, dont le DH Vampire, le F-86 Sabre, l’hélicoptère Piasecki H-21 et le Mig-23 soviétique donné au musée par la République Tchèque. La collection du musée compte maintenant plus de 7 000 artéfacts et une bibliothèque de près de 3 000 livres portant sur l’aviation.
Aujourd’hui, le Musée est reconnu par ses pairs comme une institution présentant un produit de qualité et dont la renommée dépasse les frontières du Québec. Cette institution muséale unique au Québec demeure un témoin privilégié pour les générations futures et permet de mieux comprendre les enjeux de notre pays ainsi que ses réalisations dans le processus de paix dans le monde.
Coordonnées du Musée de la Défense aérienne :
Musée de la Défense aérienne
C.P. 567
Alouette, Québec
G0V 1A0
Téléphone : 418 677-7159.
museebagotville@forces.gc.ca.
Site Web du musée : museebagotville.ca.
Pour se rendre au Musée de la Défense aérienne, prenez la route 170, à mi-chemin entre Chicoutimi et Ville de la Baie, près de l’entrée de la Base des Forces canadiennes Bagotville.
La première ile flottante pour avions sera posée en juillet 1930
Si les premiers essais sont satisfaisants, on installer d’autres
New York, mai 1930.
La première île flottante, destinée à recevoir les d’avions du service aérien transatlantique sera posée au mois de juillet.
Ce « seadrome » — ainsi que l’ont baptisé les Américains, d’une capacité de 30,000 tonneaux, sera posé en direction de l’Europe, à 400 milles de New-York.
Si les essais sont satisfaisants, une chaine entière sera disposée non seulement sur l’Atlantique, mais aussi sur le Pacifique.
“Le succès de la traversée de l’Océan Atlantique en quinze heures, par des avions de transport, est plus prochaine qu’on ne pense, a dit l’inventeur. Et la traversée ne sera pas seulement rapide, elle se fera aussi dans d’excellentes conditions de confort et de sécurité.”
Les « seadromes » auront 335 verges de long, 120 verges de large et 106 verges de haut. La hauteur au-dessus de la ligne de flottaison sera de 75 verges et le point atteint par les plus hautes vagues se trouvera à 36 pieds environ au-dessus de la surface.
On prévoit que le nombre de ces îles sera de huit entre New-York et l’Europe. Le coût de l’installation sera de $15,000.000 environ.
Les bâtiments que l’on construira sur le port flottant comprendront hangars, hôtel, bureaux météorologiques, installations de T.G.F, salons, bars et couchettes.
L’ile sera amarrée à une énorme bouée, ancrée elle-même au fond de l’Océan par un câble d’acier de 20,000 livres et pouvant supporter une force de traction de 600.000 livres. C’est la France qui est prévue comme terminus de la ligne à construire vers l’Europe.
Voir aussi :