Musée de Lachine
Fondé en 1948 par Anatole Carignan, le Musée de Lachine, garde en mémoire les traces d’une histoire sociale, culturelle et artistique de la région. C’est un musée dynamique à plusieurs facettes où les objets ethnologiques, l’art ancien et l’art actuel se côtoient.
Le musée comprend trois bâtiments historiques et un Musée plein air.
Les visiteurs y découvrent la Maison LeBer-LeMoyne et la Dépendance qui sont les bâtiments les plus anciens qui restent toujours en pied sur l’île de Montréal. Ces bâtiments, dont les origines remontent à 1669, servaient de comptoir de traite de fourrure et de résidence pour ses employés. Visiter la Maison LeBer-LeMoyne, c’est faire la connaissance de ses occupants successifs par l’intermédiaire de centaines d’objets archéologiques et historiques. C’est ainsi imaginer tour à tour le quotidien de marchands, d’agriculteurs, d’aubergistes et de riches retraités.
Le Pavillon Benoît-Verdickt présente des expositions temporaires où les collections du Musée et l’art contemporain occupe une place de choix.
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Le Pavillon de l’Entrepôt du Complexe Guy-Descary regroupe également beaucoup d’objets contemporains et ethniques du patrimoine québécois. Au Pavillon de l’Entrepôt, on peut visiter l’exposition permanente de la collection du Musée de Lachine «Les Dawes: brasseurs de bière, brasseurs d’idées». Les objets de la collection rappellent l’envergure de la brasserie Dawes qui mit en marché la célèbre bière Black Horse, et racontent l’histoire d’une famille de grands entrepreneurs.
Le Musée plein air de Lachine, partie intégrante du musée de Lachine, expose à ciel ouvert une cinquantaine de sculptures ce qui en fait l’un des plus grands parcs de ce genre au Canada. Ce musée, situé dans le parc René-Lévesque et dans les autres parcs riverains du lac Saint-Louis, fournit un cadre enchanteur pour se balader à pied ou à bicyclette sur une distance de quatre kilomètres.
Ce jardin permanent de sculptures a été constitué au fil des ans notamment, lors de symposiums de sculptures. Des artistes de renom tels que Michel Goulet, Bill Vazan et André Fournelle ont créé cet environnement exceptionnel. Le Musée plein air est accessible tous les jours, du lever au coucher du soleil.
Le Musée de Lachine est un trésor en soi, mémoire vivante de l’histoire de Montréal et du Québec qui s’enrichit en continu d’art et de découvertes. Une journée au Musée de Lachine, ce n’est sans doute pas assez pour tout découvrir.
Le Musée de Lachine est situé au 1, chemin du Musée à Lachine. Le Pavillon de l’Entrepôt est situé au 2801, boulevard Saint-Joseph, Lachine.
Pour rejoindre l’administration du Musée de Lachine :
Téléphone : 514 634-3478.
Nouvelles de 1937 : La conférence de M. Carignan, maire de Lachine
Le maire de Lachine est également député de Jacques Cartier et réputé pour sa science et son expérience en affaires municipales. On l’a appelé à faire une conférence devant le conseil municipal de Québec. Il s’agissait d’exposer ce qui a été fait à Lachine pour remplacer le secours direct par le travail.
Le maire de la ville voisine de Montréal a tellement convaincu les édiles de la métropole que cette entreprise est possible que l’un d’entre eux a Proposé séance tenante que la ville de Québec s’engage dans la même voie.
À Lachine on a commencé par mettre de l’ordre dans l’administration du chômage. On a confié à l’assistance publique les cas qui y ressortissent. Puis on a fermé pour ainsi dire le bureau de chômage pour ouvrir le bureau du travail. On a garanti à tous les secours une moyenne d’heures de travail qui leur permet de gagner plus que ne leur donnait le DOLE. Il en résulte une coupure de près de 50% dans la liste des secours. Cela avec seulement une légère augmentation des débours de la trésorerie municipale. Mais cette augmentation disparaîtra bientôt si le gouvernement provincial peut, avec l’aide du fédéral, favoriser & Lachine l’entreprise de travaux suffisamment vastes.
On a de Ia sorte réhabilité les travailleurs. Et c’est un grand point ! Il y à eu des murmures et des protestations, mais pas de la part des chômeurs de bonne foi, et les autres disparaissent petit à petit sans doute pour essayer de se faire inscrire sur les listes des villes comme la nôtre, Mecque des oisifs.
