Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières
Le Musée québécois de culture populaire témoigne de l’identité unique de la société québécoise dans sa diversité et son évolution. Ses expositions dynamiques et audacieuses invitent à la découverte et à la réflexion. Reliée au Musée, la Vieille prison de Trois-Rivières, classée monument historique, propose une visite-expérience inoubliable dans l’univers carcéral.
On peut définir la culture populaire comme une culture accessible à tous, qui demeure compréhensible et appréciable à plusieurs niveaux, sans exiger nécessairement de connaissances culturelles approfondies au préalable.
Ce musée a été créé en décembre 2001 et a ouvert ses portes au public en juin 2003. Il vous propose d’aller à la rencontre du vécu, des préoccupations et des valeurs des Québécois. C’est un musée pour voir la culture autrement, où le plaisir et de nouvelles expériences entraînent le visiteur sur le chemin de la réflexion.
Le bâtiment principal regroupe les différentes expositions. Tout juste à côté, la Vieille prison de Trois-Rivières, classée monument historique, présente une visite expérience sur la vie carcérale.
La Boutique du Musée propose des idées cadeaux et de beaux objets souvenirs: bijoux, produits gourmands, quelques produits dérivés des expositions, accessoires, papeterie, créations d’artistes et d’artisans.
Le musée possède une impressionnante collection d’objets à caractère ethnologique, témoignant de la vie quotidienne des Québécois à partir du début de la colonie jusqu’au milieu du XXe siècle. Des centaines de 200 donateurs ont contribué à enrichir la collection ethnologique du musée, tant et si bien qu’elle regroupe aujourd’hui plus de 70 000 objets. Les métiers traditionnels, l’outillage agricole, les objets de la vie domestique, l’habillement, les textiles et l’art populaire constituent les principales thématiques de ces donations. Le Musée gère, entre autres, la collection Robert-Lionel-Séguin, reconnue comme l’une des plus importantes au Canada sur la civilisation traditionnelle du Québec (l’Université du Québec à Trois-Rivières en est propriétaire).
Toute sa vie, Robert-Lionel Séguin a poursuivi un objectif : réunir les témoins matériels de l’homme au quotidien, manifestation d’un passé que plusieurs avaient négligé, oublié ou condamné. En trente ans de recherches, il a recueilli 35 000 objets témoignant de la vie domestique rurale, des savoirs et des arts de la civilisation québécoise traditionnelle. Il a constitué un imposant fonds d’archives, une bibliothèque de plus de 6 000 titres ainsi qu’un fonds documentaire sur les mœurs, les coutumes et les conditions socio-économiques des Québécois. Le tout constitue une collection ethnologique unique au pays par sa richesse, sa diversité et sa complémentarité.
On peut classer les artefacts de cette collection en plusieurs catégories : ameublement, objets personnels (vêtements, articles de toilette, etc.), outils et équipements (reliés à différents métiers et à l’agriculture), objets de communication (disques québécois, instruments de musique, appareils de reproduction du son, objets de publicité), objets de transport, œuvres d’art (surtout d’art populaire), objets de récréation (jeux, jouets, équipements de sport), objets à portée sociale (objets commémoratifs ou de cérémonie), emballages et contenants, ferronnerie / quincaillerie de bâtiment, objets médicaux, objets ethniques, divers.
On ne peut passer sous silence le marche-à-terre, une pièce monumentale constituée d’une grande roue de 4,27 mètres de diamètre et d’un système d’engrenage actionné par des bêtes. Il servait de force motrice pour battre le grain.
Vieille prison de Trois-Rivières
C’est François Baillairgé, architecte de Québec, qui a préparé les plans et devis de la Vieille prison de Trois-Rivières en 1815. L’année suivante, un premier contrat intervient pour la maçonnerie du gros-œuvre, et le centre carcéral entre en fonction en 1822, pour le rester jusqu’en 1986. Conçue pour recevoir environ quarante détenus, la prison en a accueilli parfois, au cours de son histoire, plus de cent simultanément.
Toutes les divisions du bâtiment sont d’origine : le plancher du rez-de-chaussée est visible dans son état original, supporté par des soliveaux en cèdre dans le soubassement. Plusieurs portes sont anciennes et l’édifice est doté d’un seul escalier.
Les petits bâtiments de la cour du Musée
Robert-Lionel Séguin était à l’affût de tout ce qui pouvait mettre en lumière les caractéristiques de notre culture. Par souci de sauvegarder notre patrimoine national et d’illustrer des techniques architecturales traditionnelles, il a fait l’acquisition de bâtiments témoins. Ceux-ci font maintenant partie de la collection Robert-Lionel-Séguin et ont été transportés dans la cour du Musée.
Ce sont pour la plupart des pièces uniques et rares, sauvegardées pour témoigner du patrimoine bâti du Québec des XVIIIe et XIXe siècles. On y trouve une grange à encorbellement (ou abat-vent), une porcherie à toiture de chaume, un séchoir à maïs de type pentagonal, une baraque des Îles-de-la-Madeleine à toit réglable de tradition hollandaise, une maison de type architectural traditionnel, ainsi que deux petites laiteries.
Il est également possible de visiter la Réserve ouverte du Musée et ainsi découvrir la mémoire collective québécoise.
Coordonnées du Musée de la culture populaire de Trois-Rivières :
200, rue Laviolette
Trois-Rivières
G9A 6L5
Téléphone : 819 372-0406
Site Web du musée : culturepop.qc.ca
Voir aussi :