Musée des ondes Berliner
Le Musée des ondes Émile Berliner se consacre aux inventions audiovisuelles. Sa mission est celle de préserver et faire connaître le patrimoine de l’industrie du son.
L’exposition du musée présente entre autres objets des téléviseurs ainsi qu’une variété d’appareils radio, gramophones, combinés radio et gramophones, antennes, microphones de différentes époques. On y trouve des disques des chants de Noël, de jazz, de raggy, de fox-trot, de tango et de toute autre musique, des téléviseurs des marques disparus, ainsi que des appareils inconnus pour la plupart des jeunes, tels que la boîte de phonographe Marconi, téléviseur Singer, téléviseur Crisley, radio horloges Avco, des photographies anciennes et beaucoup plus.
Né en Allemagne, Émile Berliner traverse l’Atlantique pour s’installer en Amérique, en 1870. En 1887, c’est lui qui invente un nouveau microphone de bonne qualité pour l’appareil téléphonique d’Alexander Bell. Ensuite, c’est Berliner qui conçoit le gramophone, le disque horizontal et la matrice pour imprimer les disques.
Installation à Montréal
En 1900, il installe sa compagnie à Montréal. Sa première manufacture montréalaise est située au 367-368, rue de l’Aqueduc (aujourd’hui, rue Lucien L’Allier), mais l’usine déménage ensuite au quartier Saint-Henri sur la rue Lenoir. C’est ici que Berliner fabrique ses gramophones Victorola et c’est ici qu’il lance son célèbre logo et la marque de commerce: Chien Nipper, gravé sur des millions et des millions de disques 78 tours… (L’image fut créée par le peintre Francis Barraud). Nipper a son museau dans un gramophone car il reconnaît la voix de son maître… His Master’s Voice en anglais et la compagnie de disques HMV a prit ces lettres de ces trois mots anglais.
En 1929, la compagnie Victor Talking Machina de Berliner se fusionne à RCA pour devenir la RCA-Victor, une compagnie connue un peu partout. La même année, Émile Berliner est décédé des suites d’une crise cardiaque le 3 août.
Le musée qui porte son nom a été inauguré le 24 janvier 1996. Au moment de l’ouverture, l’institution possédait une centaine d’objets, mais aujourd’hui, grâce à la générosité d’un grand nombre de donateurs, sa collection plus de 30 000 objets.
Édifice patrimonial
Le musée occupe l’ancien édifice en brique de la rue Lenoir, construit avant 1908 (entre 1908 et 1912), la compagnie fait construire une annexe sud à son usine. Cet édifice, très moderne pour l’époque, construit en béton armé sur quatre étages est percé de très larges ouvertures. Autrefois, une affiche publicitaire, placée sur le toit, mettait en vedette Nipper ainsi que les mots « The home of the Victorola ».
Le Musée des ondes Émile Berliner a des plans grandioses et il pourrait devenir un phare à l’échelle internationale, comme l’était, à son époque, la RCA-Victor.
À noter : Au musée des ondes Berliner, pour obtenir toute l’information voulue (et même plus!), vous pourriez communiquer avec M. Jean Bélisle. C’est lui ainsi que sa femme, Nicole Cloutier (maintenant décédée), qui l’ont mis au monde. M. Bélisle est fort aimable et incroyablement sympatique. D’ailleurs M. Bélisle est un grand expert dans les questions concernant les transports/voyages maritimes au Québec! Il est l’auteur d’un livre fort bien fait, «À propos d’un bateau à vapeur», ayant paru aux Éditions Hurtubise HMH en 1994.
Coordonnées du Musée des ondes Émile Berliner :
1050 rue Lacasse,
Montréal.
Téléphone : 514-932-9663.
(À 5 minutes de marche du métro Place-Saint-Henri).
Site Web du Musée des ondes Émile Berliner : moeb.ca.
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