Musées du Québec

Musée des beaux-arts de Sherbrooke

Musée des beaux-arts de Sherbrooke

Musée des beaux-arts de Sherbrooke

Le Musée des beaux-arts de Sherbrooke, soutenu financièrement par la ville, par la Fondation du Musée des beaux-arts de Sherbrooke ainsi que par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, est devenu aujourd’hui l’un des principaux musées des Cantons-de-l’Est. Il a pour mission principale de promouvoir les arts visuels auprès de la population de cette région.

Le musée compte trois salles d’exposition, dont l’une est consacrée à une importante collection permanente, tandis que les deux autres présentent chaque année une douzaine d’expositions temporaires.

La générosité des donateurs et la stratégie pleine de sagacité du musée ont permis de développer une riche collection de plus de quatre mille œuvres du XIXe, du XXe et du XXIe siècle, réalisées par près de mille artistes. Une grande partie de ces œuvres ont été produites par des artistes des Cantons-de-l’Est. Le Musée développe également une section consacrée à l’art naïf.

Parmi les artistes de la région dont on peut admirer les œuvres au musée de Sherbrooke, citons Frederick Simpson Coburn, Luc LaRochelle, Charles Daudelin, Armand Vaillancourt et Michel Goulet.

Le Musée des beaux-arts se trouve dans l’ancien siège social de la Eastern Townships Bank, au centre-ville de Sherbroke.

Notez que pour les visites commentées en anglais et pour les visites en groupe la réservation est requise.

Coordonnées du Musée des beaux-arts de Sherbrooke :

241, rue Dufferin
Sherbrooke,
J1H 4M3

Téléphone: 819 821 2115

Site web du Musée des beaux-arts de Sherbrooke: mbas.qc.ca.

François Lafrance

Collections du musée : François Lafrance. Holstein, Racine, 2009, impression jet d’encre sur papier coton baryté. Source de l’image : Site Web du musée.

Historique de la ville de Sherbrooke

Sise au confluent des rivières Saint-François et Magog, bornée au nord est par Fleurimont et au sud-est par Lennoxville, la ville estrienne de Sherbrooke est distante de 235 km de Québec et de 150 de Montréal.

La position géographique de la ville au carrefour des routes principales et des voies ferroviaires, son développement rapide du point de vue industriel, commercial, politique, social, culturel et religieux lui ont valu le titre mérité de Reine de l’Estrie ou des Cantons-de-l’Est.

Au début du XVIIIe siècle, les Abénaquis dénnomaient l’endroit Shacewanteku, où l’on fume, car ils s’arrêtaient au confluent de Pskasewantekw (la Magog) et d’Alsigôntekw (le Saint-François) pour se reposer. De 1724 à 1800 environ, les Français identifièrent les lieux comme le Grand Portage ou Sault. Puis on parlera des Grandes-Fourches ou Fourches-d’en-Haut, en regard des Petites-Fourches ou Fourches-d’en-Bas (Lennoxville, à la confluence de la Massawippi et du Saint-François), appellations évidemment traduites en Great Forks/Big Forks en regard de Little Forks/Lower Forks et ce, jusqu’en 1818. L’appellation abénaquise Ktinékétolékouak, grandes fourches, réduite à Ktiné, peut également être relevée. De nos jours, les Abénaquis ont recours à la forme Nikitotegwak, à la rivière qui fourche, pour identifier l’endroit.

Vers 1820, la dénomination Village de Sherbrooke commence à s’imposer avec la création du bureau de poste en 1819 et de la municipalité de village en 1823, devenue ville en 1839, en 1852, selon certaines sources. En adoptant l’appellation Sherbrooke, on voulait rendre hommage à sir John Coape (1764-1830), qui porte le nom Sherbrooke, étant donné que son père, William, l’a adopté lors de son mariage avec Sarah, l’héritière de Henry Sherbrooke d’Oxton. Lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse en 1811, il a participé à la guerre de 1812-1814. Nommé gouverneur en chef des colonies britanniques d’Amérique du Nord en 1816, il serait venu en ces lieux l’année suivante, ce qui aurait inspiré le changement de nom. Il devait se montrer particulièrement conciliant à l’endroit des francophones d’alors et, en 1818, il permettra aux colons des fourches du Saint-François d’appeller leur village Sherbrooke.

Historiquement, le premier Sherbrookois serait un certain Jean-Baptiste Nolain, agriculteur, en 1779. Puis, Gilbert Hyatt, loyaliste d’Arlington au Vermont, obtiendra avec ses frères Joseph, Cornelius et une vingtaine d’associés le canton d’Ascot en 1791.

Colonisé à partir de 1793, l’endroit aurait été le site du premier moulin en 1795, puis en 1802, construit par Gilbert Hyatt au confluent de la Magog et du Saint-François, au lieu-dit Les Grandes-Fourches, baptisé un temps Hyatt’s Mill.

Après 1850, on assiste à la venue massive des Canadiens français qui seront à l’origine d’un début d’industrialisation notamment dans le domaine des textiles. Ce peuplement a été facilité par l’arrivée, en ces lieux, du chemin de fer de telle sorte que Sherbrooke est devenue un centre ferroviaire important et cela a profité à son développement.

La liaison ferroviaire Lévis (Québec) – Sherbrooke (Québec Central), inaugurée le 18 octobre 1881, fut tout aussi importante que celle du Grand Tronc (Montréal-Portland). Toutefois, en 1861, plus des trois quarts de la population évaluée à 3 000 habitants sont anglophones. Bientôt la métallurgie et le travail du bois prendront de plus en plus d’ampleur. À la fin du XIXe siècle, l’industrie du tabac connaîtra une certaine vogue.

La longue tradition anglophone locale et un contact constant avec une population de langue anglaise expliquent sans doute la prononciation à l’anglaise (soerbruk) du nom de leur ville par la plupart des francophones sherbrookois. Sherbrooke compte un évêché (1874), un archevêché ((1951), une université de renom (1954) ainsi que plusieurs services et établissements administratives qui en font une importante métropole régionale.

Voir aussi :

1 commentaire

  1. GUYLAIN dit :

    JAI UNE PHOTO ENCADRE ET SIGNER PAR LE MAITRE DE BORD DU BLUE NOSE 2 ,PHOTOGRAPHIER AVEC SON EQUIPAGE.PHOTO 8 POUCES PAR 10 POUCES JEN VEUT 300$.SI VOUS SAVER QUI CA POURRAIT INTERESSER ME LE FAIRE SAVOIR SVP MERCI.

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